jeudi 4 juillet 2013

Oumar gueye, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement «l’énergie hydroélectrique doit être développée, elle est la moins chère actuellement»



  
La 7e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) s’est tenue hier, à Dakar. Le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a plaidé, à cette occasion, pour un développement de l’énergie hydroélectrique, qui reste, selon lui, la moins chère.

«La mise en œuvre de la centrale hydroélectrique de Sambangalou d’une contenance de 128 mégawatt, la désignation de l’entreprise qui en assurera les travaux, la centrale de Kaléta dont la réalisation est confiée à la Guinée-Conakry, les préparatifs de la onzième session du Sommet des chefs d’Etat», sont les principales questions qui ont été débattues hier, lors de l’ouverture de la 7e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg). Le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement en a profité pour «plaider le développement de l’énergie hydroélectrique» qui reste, selon lui, «la moins chère actuellement». Pour cause, argue-t-il, «le kilowatt/h hydroélectrique est de l’ordre de 30 FCfa, là où le kilowatt/h thermique dépasse les 100FCfa».
Malgré les lenteurs constatées dans la réalisation des projets de l’Omvg, il rassure que : «Les bailleurs de fonds sont en phase avec nous, les financements ne manqueront pas pour réaliser les projets de l’Organisation.» Il a indiqué que «le montant global du financement sera connu à la fin de la session». Cependant, fait-il remarquer : «Bien que doté d’un programme pertinent, l’Omvg peine à concrétiser ses projets.» Alors souligne le ministre, il faut prendre des «décisions adéquates pour créer les conditions d’une réalisation rapide de l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou et du réseau d’interconnexion des pays membres, mais également redynamiser davantage l’Organisation». Pour Oumar Guèye, c’est la condition sine qua non pour «continuer à mériter la confiance des partenaires techniques et financiers». Il a aussi invité les États membres à relever le défi de la «mise à disposition des ressources financières nécessaires au bon fonctionnement de l’Organisation, afin de garantir sa viabilité et rassurer les partenaires au développement». Pour terminer, il a remercié la Guinée Conakry pour avoir renoncer à 20% de Sambangalou, au profit des autres États membres.

Pour sa part, Papa Kouli Kourouma, ministre d’Etat chargé de l’Energie en Guinée Conakry, souligne que «cette session est un complément du productible que Kaléta devrait donner aux autres pays». D’autant plus que, conclut-il, «les problèmes des uns doivent être ceux des autres».

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