jeudi 18 juillet 2013

Dépollution de la baie de Hann : Les industriels seront taxés en fonction du volume de leurs rejets

L’Etat du Sénégal, ses partenaires techniques et financiers, ainsi que les industriels, peaufinent la grille de Redevance Assainissement des Eaux usées industrielles de la baie de Hann. Selon le quotidien Le Soleil, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a révélé que les redevances serviront à supporter les coûts d’exploitation des futurs équipements de dépollution de la crique. L’étude, réalisée par Sogreah et présentée hier, a révélé les scénarii. La mesure retenue est que les industriels seront taxés en fonction des débits de leurs rejets. Les cent-quinze (115) industries de la baie de Hann n’auront pas la même assiette de redevance. Cette dernière sera en effet calquée sur le volume des rejets. Compte tenu de la présentation de la directrice du projet, Valérie Audibert, par ailleurs responsable du département Icea (Institut de Coopération pour l'Education des adultes), l’instauration de cette redevance repose, en réalité, sur le souci de durabilité de la préservation de l’écosystème, puisqu’elle servira à l’entretien des collecteurs, de l’émissaire, de la station d’épuration... « L’étude de la mise en place d’une Redevance Assainissement des Eaux usées industrielles de la baie de Hann et d’une révision de la taxe définit les voies et moyens de récupération des coûts des services d’assainissement afin de rendre pérenne et viable l’exploration des équipements qui seront mis en place », a par ailleurs expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. La future redevance d’assainissement industriel, a poursuivi Oumar Guèye, servira exclusivement à couvrir les frais de fonctionnement et d’exploitation, mais aussi à la surveillance environnementale. Également, la mise en place des unités de prétraitement est un maillon essentiel dans le projet de dépollution de la baie de Hann. « Un an et demi après la date butoir, force est de reconnaître qu’aucune entreprise n’a mis en place un système de prétraitement, malgré la mise à disposition d’un fonds de 8 milliards de F Cfa », regrette le ministre Oumar Guèye
Par SenewebNews | Seneweb.com |  Jeudi 18 juillet, 2013 09:03 

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