lundi 8 juillet 2013

Les biotechnologies, un atout pour le traitement des eaux usées

Un atelier sur les biotechnologies de l’assainissement a eu lieu à l’Ucad.  Il est organisé par l’Institut des sciences de l’environnement (Ise)  dans  le cadre du projet Waterbiotech. La rencontre veut explorer les besoins futurs pour  une meilleure réponse dans le domaine des technologies de traitement des eaux usées.
Proposer une stratégie d’amélioration et d’extension des structures utilisant les biotechnologies, échanger sur les perspectives socio-économiques de leur utilisation sont, entre autres, les objectifs de l’atelier sur les biotechnologies de l’assainissement ouvert, hier,  à Dakar. Ainsi, des acteurs  et  responsables de projet se pencheront sur cette question pour voir les mesures à prendre dans le domaine des technologies de traitement des eaux usées.
Selon Cheikh Diop, responsable du projet Waterbiotech, « les investissements dans ce secteur ne prennent pas encore suffisamment en compte la nécessité d’optimiser et de réduire les dépenses énergétiques,  de valoriser les sous produits de traitement ou faire de la gestion de l’assainissement une activité économique qui participe au développement socio-économique ». Dans notre pays, si le taux d’accès à l’assainissement en milieu urbain reste satisfaisant, au niveau du monde rural, le bilan reste mitigé. En effet, en  dépit de l’exécution du Programme d'eau potable et d'assainissement pour le millénaire (Pepam) démarré en 2005, l’accès à l’assainissement est seulement passé de 26,2%  à 35,6 % entre 2005 et 2011.
La progression, comme  l’a rappelé  Saliou Ndiaye, recteur de l’Ucad, demeure faible. A l’en croire, cette situation résulte d’une absence de vision partagée dans ce domaine. Le talon d’Achille de l’assainissement en milieu rural se trouve dans la mise en œuvre des projets d’assainissement. Car, a expliqué Ababacar Mbaye, chargé de projet à la Direction de l’assainissement, « les bailleurs ne sont pas très encouragés à travailler dans ce sens. S’y ajoute le coût élevé des ouvrages et une lenteur dans l’absorption des fonds ». Toutefois, pour y faire face, une nouvelle stratégie a été déclinée par la Direction de l’assainissement. « L’objectif est de  voir comment améliorer, de façon efficace et rapide, la mise en œuvre de ces projets en matière d’assainissement », a-t-il soutenu. Pour sa part, Modou Mbaye, représentant du ministre de l’Hydraulique  et de l’Assainissement,  a rappelé l’importance que revêt cet  atelier. Lequel est en parfaite adéquation avec les préoccupations de l’heure pour assurer durablement le problème de l’assainissement des populations en milieu urbain, comme rural.
Par Lesoleil.sn | APS |  Dimanche 07 juillet, 2013 12:56

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