jeudi 18 juillet 2013

Dépollution de la baie de Hann : Les industriels seront taxés en fonction du volume de leurs rejets

L’Etat du Sénégal, ses partenaires techniques et financiers, ainsi que les industriels, peaufinent la grille de Redevance Assainissement des Eaux usées industrielles de la baie de Hann. Selon le quotidien Le Soleil, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a révélé que les redevances serviront à supporter les coûts d’exploitation des futurs équipements de dépollution de la crique. L’étude, réalisée par Sogreah et présentée hier, a révélé les scénarii. La mesure retenue est que les industriels seront taxés en fonction des débits de leurs rejets. Les cent-quinze (115) industries de la baie de Hann n’auront pas la même assiette de redevance. Cette dernière sera en effet calquée sur le volume des rejets. Compte tenu de la présentation de la directrice du projet, Valérie Audibert, par ailleurs responsable du département Icea (Institut de Coopération pour l'Education des adultes), l’instauration de cette redevance repose, en réalité, sur le souci de durabilité de la préservation de l’écosystème, puisqu’elle servira à l’entretien des collecteurs, de l’émissaire, de la station d’épuration... « L’étude de la mise en place d’une Redevance Assainissement des Eaux usées industrielles de la baie de Hann et d’une révision de la taxe définit les voies et moyens de récupération des coûts des services d’assainissement afin de rendre pérenne et viable l’exploration des équipements qui seront mis en place », a par ailleurs expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. La future redevance d’assainissement industriel, a poursuivi Oumar Guèye, servira exclusivement à couvrir les frais de fonctionnement et d’exploitation, mais aussi à la surveillance environnementale. Également, la mise en place des unités de prétraitement est un maillon essentiel dans le projet de dépollution de la baie de Hann. « Un an et demi après la date butoir, force est de reconnaître qu’aucune entreprise n’a mis en place un système de prétraitement, malgré la mise à disposition d’un fonds de 8 milliards de F Cfa », regrette le ministre Oumar Guèye
Par SenewebNews | Seneweb.com |  Jeudi 18 juillet, 2013 09:03 

mardi 16 juillet 2013

Dépollution de la baie de Hann : un ouvrage de 33 milliards de FCA attendu en fin 2016

 Environnement Mots Clés: Baie de HannPollutionEnvironnement
L’Etat du Sénégal a engagé l’accélération du projet de dépollution de la baie de Hann pour la mise en place en fin 2016 d’un ouvrage d’un coût de 33 milliards qui va être un patrimoine de l’Office national de l’assainissement (ONAS) chargé de son exploitation.‘’C’est un projet de l’Etat du Sénégal appuyé par les bailleurs de fonds qui avait démarré depuis 2008. 
Mais aujourd’hui, le projet est très avancé et nous sommes à une phase très importante qui consiste à étudier, en accord avec les industriels, la redevance nécessaire et l’étude tarifaire’’, a expliqué le ministre de l’Hydraulique et l’Assainissement, Oumar Guèye, mardi à Dakar, lors de l’atelier de restitution de l’étude tarifaire du projet de dépollution de la baie de Hann. 
L’ouvrage comprend un intercepteur qui fait 13 km à partir de la cité ISRA jusqu’à Petit Mbao avec 8 stations de relevage, une station de pré-traitement à Petit Mbao et un émissaire de 3 km en mer pour le rejet des eaux usées. ''Les conclusions de cette rencontre sur la redevance tarifaire permettront de définir les ressources nécessaires qui seront mises à la disposition de l’ONAS pour l’entretien et l’exploitation de cet ouvrage très innovant qui participera à la dépollution de la baie de Hann'', selon le ministre. Pour Oumar Guèye, l’étude de la mise en place d’une redevance assainissement des eaux usées industrielles de la baie de Hann et d’une révision de la taxe de pollution annuelle définit les voies et moyens de récupérer les coûts des services d’assainissement pour rendre pérenne et viable l’exploitation des équipements.
 La future redevance d’assainissement industriel ''devra servir exclusivement à couvrir les frais de fonctionnement et d’exploitation ainsi qu’à la surveillance environnementale’’, a-t-il souligné. ‘’Le dialogue de qualité attendu des décideurs et acteurs clés réunis tournera autour du scénario proposé pour la tarification de la redevance d’assainissement des eaux usées industrielles de la baie des Hann et la révision de la taxe de pollution’’, a-t-il fait valoir. Le ministre a invité les participants à ''un examen exhaustif et une analyse concertée des résultats'' de cette étude, pour aboutir à un scénario cohérent qui aidera à ''définir ensemble une stratégie solide et fiable indispensable'' à une planification performante des équipements et ouvrages de ce projet. Après les études techniques, a-t-il assuré, ‘’des actions concrètes seront attendues de tous les acteurs’’. 
Le ministre a assuré pour sa part que son département ne ménagera aucun effort pour la mise en service des ouvrages en fin 2016. Une tournée a été déjà effectuée, samedi, en compagnie du gouverneur de Dakar, des préfets, maires de villes, de communes et de communes d’arrondissement, de députés, et des autorités administratives pour parcourir la baie de Hann du Port de Dakar à Thiaroye. Pour le ministre, les populations sont ''enthousiastes'' pour ce projet. Concernant le concept de pollueur payeur, le ministre a indiqué que l’Etat veut des industriels qui ne polluent pas, c'est-à-dire des industries qui installent des systèmes de pré-traitement. 
 Le principe pollueur payeur est consacré par l’accord de partenariat entre l’Etat du Sénégal et les industriels, qui découle de l’éthique de responsabilité. Il consiste à faire prendre en compte par chaque acteur économique les externalités négatives de son activité. Les industriels vont payer une redevance pour participer à la maintenance de l’ouvrage. 75 industries sont concernées dont 9 sont considérées comme ‘’grands pollueurs’’. Le projet de dépollution sera mis en œuvre grâce au concours de l’Agence française de développement (AFD). L'Union européenne finance également la restructuration de Hann et Petit Mbao, deux communes riveraines du projet.

lundi 15 juillet 2013

Restauration de l’écosystème : Le projet de dépollution de la baie de Hann maintenu

Environnement Mots Clés: Baie de HannPollutionEnvironnement
La restauration de l’écosystème de la baie de Hann tient à cœur le gouvernement. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a parcouru, samedi dernier, cette crique, du Port à Petit Mbao. Il a révélé aux riverains que le projet de dépollution, d’un montant global de 33 milliards de FCfa, est maintenu.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, accompagné d’une forte délégation de techniciens, d’élus locaux et de députés remonte à la grande source de pollution de la baie de Hann. Sous le pont Colobane, entre les ateliers de forgerons et de mécaniciens, le canal 6 étouffe. Morceaux de métaux et sachets en plastique surnagent sur les huiles usées des moteurs. Le convoi longe le canal en direction de la baie. Des baraquements s’échelonnent. De la route, on aperçoit les eaux usées domestiques qui regagnent le canal 6. Des rejets qui se mêlent aux eaux usées des industries.
 A quelques mètres avant la Route de Rufisque, le convoi s’immobilise près d’un déversoir des boues de vidange. « Ici, les camions vidangeurs versent des boues moyennant des taxes », informe Mbacké Seck, surnommé la sentinelle de la baie de Hann. La réaction du ministre est sans appel. « Il faut que cela cesse. C’est un canal destiné à évacuer les eaux de pluie. Normalement, à cette heure, il ne devrait pas y avoir d’eau », martèle Oumar Guèye. Le représentant du maire rejette en bloc la responsabilité de la municipalité. « Nous avions toujours dit que nous sommes contre le principe pollueur-payeur. Donc, la mairie n’acceptera pas de percevoir des redevances à partir de cette activité », affirme-t-il.
La délégation se rend à la Cité Isra pour avoir une vue panoramique sur le tracé du projet de dépollution. Ensuite, elle fait cap sur Hann Marinas, puis Hann Village, là où le canal 6 se jette à la mer. Le reflux des vagues renvoie sachets plastiques et bouteilles sur le rivage. Des immondices couvrent la plage. Le sable est noirâtre. Cette dégradation remet au goût du jour la pertinence de redonner à cette baie son lustre d’antan. « Vous avez tous constaté que cette baie est agressée. L’Etat, sur instruction du président de la République, Macky Sall, a pris la décision de dépolluer la baie de Hann », souligne le ministre.
Sur ce rivage où déferlent des vagues à intervalle presque régulier, Oumar Guèye lève l’équivoque : « Le financement n’est pas suspendu. Le projet de dépollution de la baie de Hann est de 33 milliards de FCfa. Il est financé par l’Etat du Sénégal, l’Agence française de développement (Afd) et la Banque européenne d’investissement (Bei) », assure-t-il. Le maire de Dakar, l’ambassadeur de France au Sénégal et le directeur de l’Afd sont sur la même longueur d’onde. Les études pourraient être bouclées au plus tard au premier trimestre de 2014.
 Le paradis perdu

En visite à M'bao pour le projet dit de dépollution de la Baie de Hann : Le ministre Oumar Guèye et sa délégation hués par les populations

DAKARACTU.COM - La journée du samedi 13 juillet 2013 restera à jamais gravée dans la mémoire du ministre Oumar Guèye. Et pour cause! En visite d'inspection de l'état des lieux à M'bao, pour les besoins du fameux projet dit de dépollution de la Baie de Hann, Oumar Guèye et sa délégation ont été accueillis par des huées et des brassards rouges. En effet, les habitants se sont massés à l'entrée de Grand M'bao munis de leurs brassards rouges, houspillant comme ce n'est pas permis le ministre et sa suite. 
Il aura fallu la prompte intervention de renforts d'élèments de la gendarmerie de M'bao pour que la délégation ministérielle puisse accéder à M'bao. 
Renseignement pris, les populations disent niet à l'érection d'une centrale d'épuration qui serait estimée à la bagatelle de 15 milliards cfa. 
Aux dernières nouvelles, les populations se disent déterminées à croiser le fer avec l'Autorité, au péril de leurs vies. Ils soutiennent qu'elles seront confrontées à des dangers si ce projet se concrétise dans leur leur localité.

vendredi 12 juillet 2013

Le président Sall appelle à réaliser des plans d’assainissement dans les centres urbains

Le président de la République, Macky Sall, a de nouveau exhorté jeudi le gouvernement à travailler à la réalisation, dans les centres urbains, de plans directeurs d’assainissement, indique le communiqué du Conseil des ministres.
Ces plans devront comporter un volet eaux usées et pluviales, avec la définition précise de leurs phases d’investissements prioritaires, sur un horizon quinquennal.
 Le communiqué du Conseil des ministres souligne que le Chef de l’Etat a ’’préconisé l’accélération de l’élaboration des plans directeurs de Dakar et de Kaolack, pour permettre leur exécution à très court terme’’. Il signale aussi que qu’il a également ’’invité le Gouvernement à engager, dans les meilleurs délais, la remise à niveau des stations d’épuration […]’’. 
De même, il l’a exhorté à ’’accélérer les travaux de dépollution de la baie de Hann dont les financements sont déjà obtenus de l’Agence Française de développement et de la Banque Européenne de développement pour un montant de trente trois (33) milliards de FCFA". Il a par ailleurs ’’invité le Gouvernement à mettre en œuvre la stratégie nationale de l’assainissement rural, en rapport avec les partenaires techniques et financiers, et les collectivités locales".
Par Aps | APS |  Vendredi 12 juillet, 2013 12:38

lundi 8 juillet 2013

L'exutoire de l'ONAS (office nationale de l'assainissement) à Cambérène-Dakar-Sénégal, une menace pour les populations

 L'exutoire de l'ONAS (office nationale de l'assainissement) à Cambérène-Dakar-Sénégal
à moins de cinq mètres des habitations.

Les populations de Cambérène vivent cette situation depuis vingt six ans.

Malgré le combat mené par le comité pour la défense de l'environnement de Cambérène CIDEC pour la délocalisation de l'émissaire ainsi que les nombreuses visites effectuées par les autorités sur cette zone, les populations attendent toujours la réaction de l'ONAS pour protéger ce point de convergence des eaux usées déversées à Cambérène.

En plus des eaux usées la plupart du temps déversées sans traitement, des ordures ménagères sont jetées quotidiennement sur l'exutoire menaçant la santé des populations particulièrement les enfants qui viennent y jouer sans surveillance et sans interdiction de la part des autorités.

Et pourtant, CIDEC a demandé et obtenu de l'autorité étatique, la visite du Directeur de l'assainissement sur les lieux en présence des techniciens et des responsables de l'ONAS.

Parmi  les solutions qui ont été proposées par les responsables de l'assainissement, l'enrochement de l'exutoire était retenu comme la meilleure et devait normalement se faire dans les plus brefs délais avec l'appui du Maire pour une interdiction de déposer des ordures sur ce lieu.  
Malheureusement rien n'a été fait jusqu'à présent, cependant, les populations continuent à souffrir.
 
   




ANALYSE DES IMPACTS SANITAIRES LIES AU DEVERSEMENT DES EAUX USEES : DES FAITS D’UNE CONCORDANCE IRREFUTABLE

Pour donner un poids significatif aux arguments développés par les populations de cambéréne, il est clair, qu’il fallait pour le comité essayer de mesurer tout ou partie des incidences sanitaires liées directement ou indirectement aux déversement des eaux usées sur la plage de Cambéréne.
La première solution préconisée fut d’aller recueillir les données officielles auprès des autorités sanitaires du village de Cambéréne et des structures sanitaires environnantes. Là, malgré le fait que l’accès à l’information soit garantie dans la Constitution, puis confirmé par la loi de 2006 sur l’accès aux documents administratifs, c’est pratiquement une omerta qui a été décrétée comme pour montrer qu’il y avait réellement des choses qu’on voulait cacher à l’opinion publique.
Pour contourner une telle situation, le comité a décidé d’utiliser les compétences internes pour effectuer ses propres recherches en vue de mesurer lui-même en utilisant des méthodes de recherche scientifique, les impacts du déversement des usées sur la plage.
Approche méthodologique
Pour disposer de données scientifiquement exploitables, la seule alternative qui s’offrait au comité était de recourir à des enquêtes de terrain en allant interroger directement les populations. Pour se faire, la commission scientifique a mis en place un groupe de travail composé de personnes ressources qui n’appartiennent pas au comité, mais dont les compétences ne souffrent d’aucune contestation. Ainsi, le groupe a élaboré des termes de références pour la conduite desdites enquêtes et proposé de recourir aux étudiants en vacances pour la conduite des travaux de terrain.
Par conséquent, compte tenu des objectifs assignés au groupe de travail, une démarche d’enquête a été élaborée et consistait tout d’abord à définir la base de sondage, la taille de l’échantillon et le questionnaire à utiliser.
C’est ainsi que tenant compte des dernières estimations démographiques de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), il a été retenu d’effectuer un sondage au niveau de 107 ménages mais selon la méthode des choix raisonnés pour avoir un échantillon représentatif de tous les quartiers de la commune d’arrondissement de Cambérène. L’enquête consistait pour chaque ménage à rencontrer le chef de ménage ou la personne désignée qui disposait d’une connaissance suffisante de l’histoire et l’évolution du ménage au cours des dernières années.
Après la désignation d’un coordonnateur, les équipes ont été envoyées sur le terrain pour une durée d’une semaine au bout de laquelle, les questionnaires ont été collectés, triés et classées avant traitement.
Dans le but d’en faciliter l’analyse, il a été fait recours au logiciel de traitement statistique Sphynx  et de concevoir un masque de saisie pour procéder à l’enregistrement des données recueillies et sortir des tableaux et graphiques qui permettront des analyses individuelles et croisées.
Résultats de l’enquête
L’analyse des données recueillies a tourné autour des cinq grands points suivants :
-Maladies les plus fréquentes -Analyse croisée de la répartition spatiale des maladies liées à l’assainissement -Causes des maladies selon les ménages -Cibles les plus touchées par les maladies -Place de l’assainissement dans les problèmes de la CA
Maladies les plus fréquentes à Cambéréne
Il ressort des informations fournies par les populations que outre le paludisme avec % des citations, viennent ensuite à égalité, les diarrhées et les dermatoses avec %, suivies des infections respiratoires aigues avec %.
Même avec respectivement  % et %, des maladies comme la tuberculose et l’asthme demeurent à un niveau plus que préoccupant.
L’analyse de ces résultats montre nettement que la situation sanitaire de Cambéréne reste fortement marquée par les maladies liées directement ou indirectement à une situation d’insalubrité. Si on fait le lien avec les analyses biologiques effectuées par le comité, on se rend compte d’une forte présence de germes pathogènes comme le Escherchia Coli, les Enterocoques et les Salmonelles dans les eaux de baignade. Par conséquent, il n’est pas surprenant que le taux de prévalence des dermatoses et des diarrhées soit élevé à Cambéréne. Cette situation est donc à lier directement au déversement des eaux usées, compte tenu du fait que Cambéréne est une zone de baignade autorisée.
En outre, l’importance de maladies comme les infections respiratoires aigues et l’asthme est à lier à la présence régulière des mauvaises odeurs consécutives aux lâchers d’eau by pass du fait de l’absence d’une bonne partie des eaux reçues à la station d’épuration de Cambéréne.
Maladies ciblées
Nbre citat°
Fréq.
Paludisme
52
31,63%
Diarrhées
38
17,85%
Tuberculose
15
7,65%
Asthme
11
5,61%
Dermatoses
35
17,85%
Infections respiratoires aiguës
30
15,30%
Diabète
5
2,55%
Autres à préciser
3
1,53%
TOTAL
189




Analyse croisée de la répartition des maladies liées à l'assainissement
Localisation  
Diarrhées
Tuberculose
Asthme
Dermatoses
IRA
Quartiers plage
24
11
6
23
23
Quartiers intérieur
14
4
5
12
7
TOTAL
38
15
11
35
30


Causes des maladies selon les ménages interrogés
Causes identifiées
Nbr Citat°
Fréq.
Insalubrité
51
47,70%
Manque d'assainissement
56
52,30%
Déversement eaux usées ONAS
60
56,10%
Changement climatique
Autres à préciser
Sans réponse
1
0,90%
TOTAL
168



Cibles les plus touchées selon les ménages
Personnes les plus touchées
Nbre citat°
Freq.
Enfants
84
78,50%
Adultes
17
16%
Vieux
6
6%
TOTAL
107


PROBLEMES DE LA CA SELON LES MENAGES
Problème
Nbre Citat°
Fréq.
Etroitesse des rues
47
43,90%
Assainissement
69
64,50%
Santé
23
21,50%
Evacuation des ordures ménagères
23
21,50%
Conflits fonciers
5
4,70%
Chômage
29
27,10%
Autres
TOTAL
107

Les biotechnologies, un atout pour le traitement des eaux usées

Un atelier sur les biotechnologies de l’assainissement a eu lieu à l’Ucad.  Il est organisé par l’Institut des sciences de l’environnement (Ise)  dans  le cadre du projet Waterbiotech. La rencontre veut explorer les besoins futurs pour  une meilleure réponse dans le domaine des technologies de traitement des eaux usées.
Proposer une stratégie d’amélioration et d’extension des structures utilisant les biotechnologies, échanger sur les perspectives socio-économiques de leur utilisation sont, entre autres, les objectifs de l’atelier sur les biotechnologies de l’assainissement ouvert, hier,  à Dakar. Ainsi, des acteurs  et  responsables de projet se pencheront sur cette question pour voir les mesures à prendre dans le domaine des technologies de traitement des eaux usées.
Selon Cheikh Diop, responsable du projet Waterbiotech, « les investissements dans ce secteur ne prennent pas encore suffisamment en compte la nécessité d’optimiser et de réduire les dépenses énergétiques,  de valoriser les sous produits de traitement ou faire de la gestion de l’assainissement une activité économique qui participe au développement socio-économique ». Dans notre pays, si le taux d’accès à l’assainissement en milieu urbain reste satisfaisant, au niveau du monde rural, le bilan reste mitigé. En effet, en  dépit de l’exécution du Programme d'eau potable et d'assainissement pour le millénaire (Pepam) démarré en 2005, l’accès à l’assainissement est seulement passé de 26,2%  à 35,6 % entre 2005 et 2011.
La progression, comme  l’a rappelé  Saliou Ndiaye, recteur de l’Ucad, demeure faible. A l’en croire, cette situation résulte d’une absence de vision partagée dans ce domaine. Le talon d’Achille de l’assainissement en milieu rural se trouve dans la mise en œuvre des projets d’assainissement. Car, a expliqué Ababacar Mbaye, chargé de projet à la Direction de l’assainissement, « les bailleurs ne sont pas très encouragés à travailler dans ce sens. S’y ajoute le coût élevé des ouvrages et une lenteur dans l’absorption des fonds ». Toutefois, pour y faire face, une nouvelle stratégie a été déclinée par la Direction de l’assainissement. « L’objectif est de  voir comment améliorer, de façon efficace et rapide, la mise en œuvre de ces projets en matière d’assainissement », a-t-il soutenu. Pour sa part, Modou Mbaye, représentant du ministre de l’Hydraulique  et de l’Assainissement,  a rappelé l’importance que revêt cet  atelier. Lequel est en parfaite adéquation avec les préoccupations de l’heure pour assurer durablement le problème de l’assainissement des populations en milieu urbain, comme rural.
Par Lesoleil.sn | APS |  Dimanche 07 juillet, 2013 12:56

samedi 6 juillet 2013

ENVIRONNEMENT Sénégal : Dakar la grise Dakar

Gaz à effet de serre, eaux usées, déchets... Dakar se porte mal. Pour y remédier, le Plan climat prévoit de puiser des idées auprès des principaux intéressés : les habitants.
Le constat est sans appel : 100 % de l'énergie produite à Dakar est d'origine fossile ; 20 % de l'électricité fournie par les centrales disparaît dans le réseau de distribution ; 20 % des constructions se font sans permis de construire et deux tiers des eaux ne sont pas traitées et sont rejetées en mer. « Dakar est la deuxième ville la plus polluée d'Afrique : c'est une ville qui ne respire pas », explique Denis Dangaix, chef de projet à l'Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies (Arene).
Dans le cadre de son Plan climat territorial intégré (PCTI), l'Arene a achevé la première phase d'un diagnostic portant sur la situation environnementale de la capitale sénégalaise via « un bilan des émissions de gaz à effet de serre par secteurs d'activités et une étude de vulnérabilité qui mesure les risques du changement climatique ».
La phase de concertation avec la population aura lieu les 1er et 2 juillet. L'objectif ? Inciter les « forces vives » à s'emparer des données afin d'avancer des idées. « Le PCTI, c'est trois ans de réflexion et dix ans de concret », explique Denis Dangaix. À cette occasion, une première série de propositions sera également dévoilée. Parmi ces dernières : protéger le littoral et garantir l'accès à la mer, empêcher la ville de s'étendre, sanctuariser et développer une ceinture agricole périurbaine, promouvoir l'aérologie, désenclaver et sécuriser le port de Dakar, organiser le tri et la collecte des déchets à grande échelle, changer le mode de construction du bâti, développer un parc de production énergétique, et, enfin, réorganiser l'urbanisme de la région de Dakar... La liste est longue. Plus long encore sera le chemin à parcourir pour trouver les financements nécessaires. 
______________
Par Agnès Pinard Legry


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jeudi 4 juillet 2013

Oumar gueye, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement «l’énergie hydroélectrique doit être développée, elle est la moins chère actuellement»



  
La 7e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) s’est tenue hier, à Dakar. Le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a plaidé, à cette occasion, pour un développement de l’énergie hydroélectrique, qui reste, selon lui, la moins chère.

«La mise en œuvre de la centrale hydroélectrique de Sambangalou d’une contenance de 128 mégawatt, la désignation de l’entreprise qui en assurera les travaux, la centrale de Kaléta dont la réalisation est confiée à la Guinée-Conakry, les préparatifs de la onzième session du Sommet des chefs d’Etat», sont les principales questions qui ont été débattues hier, lors de l’ouverture de la 7e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg). Le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement en a profité pour «plaider le développement de l’énergie hydroélectrique» qui reste, selon lui, «la moins chère actuellement». Pour cause, argue-t-il, «le kilowatt/h hydroélectrique est de l’ordre de 30 FCfa, là où le kilowatt/h thermique dépasse les 100FCfa».
Malgré les lenteurs constatées dans la réalisation des projets de l’Omvg, il rassure que : «Les bailleurs de fonds sont en phase avec nous, les financements ne manqueront pas pour réaliser les projets de l’Organisation.» Il a indiqué que «le montant global du financement sera connu à la fin de la session». Cependant, fait-il remarquer : «Bien que doté d’un programme pertinent, l’Omvg peine à concrétiser ses projets.» Alors souligne le ministre, il faut prendre des «décisions adéquates pour créer les conditions d’une réalisation rapide de l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou et du réseau d’interconnexion des pays membres, mais également redynamiser davantage l’Organisation». Pour Oumar Guèye, c’est la condition sine qua non pour «continuer à mériter la confiance des partenaires techniques et financiers». Il a aussi invité les États membres à relever le défi de la «mise à disposition des ressources financières nécessaires au bon fonctionnement de l’Organisation, afin de garantir sa viabilité et rassurer les partenaires au développement». Pour terminer, il a remercié la Guinée Conakry pour avoir renoncer à 20% de Sambangalou, au profit des autres États membres.

Pour sa part, Papa Kouli Kourouma, ministre d’Etat chargé de l’Energie en Guinée Conakry, souligne que «cette session est un complément du productible que Kaléta devrait donner aux autres pays». D’autant plus que, conclut-il, «les problèmes des uns doivent être ceux des autres».

Egypte : une journaliste française subit une agression sexuelle

Sonia Dridi raconte avoir été encerclée par une foule qui a commencé à la toucher alors qu'elle intervenait en direct sur France 24 place Tahrir.
Sonia Dridi sur sa photo de profil Twitter (DR)
Sonia Dridi sur sa photo de profil Twitter (DR)
La correspondante en Egypte de la chaîne de télévision France 24 Sonia Dridi a affirmé samedi 20 octobre avoir été agressée sexuellement alors qu'elle se trouvait vendredi sur la place Tahrir du Caire.
Elle a raconté avoir été encerclée par une foule composée essentiellement de jeunes hommes, qui ont commencé à la toucher alors qu'elle intervenait en direct sur la chaîne d'information en continu.
L'agression a duré plusieurs minutes, avant qu'un ami ne parvienne à la sauver, a-t-elle précisé.
"J'ai été agrippée de partout. J'ai réalisé (plus tard), quand quelqu'un a reboutonné ma chemise, qu'elle était ouverte, mais pas déchirée. J'ai évité le pire grâce à la ceinture solide (que je portais)" et l'aide d'un ami, a-t-elle affirmé.
 "Plus de peur que de mal", précise-t-elle sur son compte Twitter. 

mercredi 3 juillet 2013

Match de bienfaisance: Messi et Neymar ont assuré le spectacle


Match de bienfaisance: Messi et Neymar ont assuré le spectacle
Futurs partenaires au Barça, Leo Messi et Neymar se sont affrontés dans la bonne humeur dans la nuit de mardi à mercredi à Lima à l’occasion d’un match de bienfaisance organisé par l’Argentin et appelé ''Le duel des géants''. C'est l'équipe des "Amis de Messi" qui, au score, a dominé le "Reste du monde", emmené par l'ancien joueur de Santos (8-5). Lors d'une rencontre spectaculaire, qui a réuni une trentaine de footballeurs dont Abidal, Malouda, Lavezzi, Daniel Alves ou Pablo Aimar, la Pulga a ouvert le score. Les deux stars principales ont marqué deux buts. Neymar a notamment trouvé les filets adverses d'un lob de plus de 35 mètres. Le quadruple Ballon d'Or avait déjà organisé une telle rencontre samedi dernier à Medellin, en Colombie, face à une équipe emmenée par le Brésilien Robinho. Messi et ses amis doivent poursuivre leur tournée caritative mercredi à Los Angeles et samedi à Chicago.