vendredi 29 novembre 2013

Retour de la peine de mort: Jotna soutient le Député Seydina Fall

Le mouvement Citoyen et Panafricaniste « Jotna »    Africa, fidèle à son engagement pris devant Dieu et      les hommes, jouera toujours sa partition concernant     les débats de société qui agitent la nation.                 Fort de ce crédo, « Jotna » Africa, soutient FORTEMENT et sans RESERVE la position défendue par l’Honorable Député, Seydina FALL qui souhaite que la peine de mort soit rétablie au Sénagal.

Cette initiative n’a pas eu l’heur de plaire à certains groupuscules se disant défenseurs des droits de l’homme. C’est leur bon droit : nous sommes en démocratie ! Ceci étant, reconnaissons que l’heure est grave avec ces crimes crapuleux de plus en plus nombreux et dont la bestialité dépasse tout entendement. 
Face à cette situation lourde de périls pour le tissu social, « Jotna » Africa interpelle le Gouvernement afin qu’il diligente vite la procédure pouvant permettre le rétablissement de la peine de mort. 
Certaines âmes sensibles pourraient trouver à redire par rapport à notre position. NOUS L’ASSUMONS DEVANT DIEU, LES HOMMES ET L’HISTOIRE ! Nous l’assumons compte tenu du fait que notre démarche à nous, à « Jotna » Africa, est de nous démarquer des positions « prêt-à-porter » que l’Occident au travers de certaines de ses officines, installées chez nous, veulent nous imposer. 
Au fait, il est temps que cinquante ans après les indépendances que nous puissions dire NON par rapport à certaines injonctions. En vérité, l’Occident qui veut nous renvoyer son image en nous imposant TOUT, n’a pas le monopole de la sagesse. Les turpitudes de sa vie sociale, politique et culturelle, en disent long sur sa décrépitude morale. Dés lors, celle-ci n’a pas de leçons à nous donner. 
Cela dit, la question sus mentionnée est très sérieuse pour être laissée aux mains des seuls intellectuels. Les populations démunies et durement frappées par la crise multiforme que traverse le pays, et ne pouvant s’offrir le luxe de payer des gardiens pour assurer leur sécurité, ont aussi leur mot à dire sur la problématique. 
A «  Jotna » Africa, nous demandons au Gouvernement de prendre ses responsabilités ; à défaut de laisser les populations arbitrer le débat : oui ou non pour la peine de mort ? 
« JOTNA » AFRICA 

jeudi 28 novembre 2013

Direct King Fahd Palace, 5e anniversaire de PressAfrik.com : Le ministre de la communication envisage un salon de la presse en ligne

Les panélistes et autres invités sont déjà sur place pour l’anniversaire, le cinquième, du journal en ligne PressAfrik.com. Les acteurs de la presse en ligne se sont donnés rendez-vous aujourd’hui au King Fahd Palace pour discuter sur un domaine de la presse devenu incontournable dans le paysage médiatique sénégalais. Des ateliers vont tourner autour de la convergence technologique, de la synergie entre médias traditionnels et presse électronique, de comment réguler la presse en ligne, de l’encadrement juridique des contenus illicites de la presse en ligne ou encore du rôle et de l’apport des pouvoirs publics sur la régulation de la presse en ligne. 
Ils sont nombreux les acteurs, journalistes, magistrats, qui sont sur place pour réfléchir aujourd’hui sur le devenir de la presse en ligne. On peut remarquer la présence de Mamadou Diouma Diallo, enseignant chercheur à l’Université de Nice et de Gaston Berger de Saint-Louis, Mamadou Camara, juriste expert pour le compte de l’organisation Article 19, le Dr Mouhamadou Lô, président de la commission Protection des données personnelles… 
Et c’est le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Touré qui va présider la cérémonie d'ouverture. 
                                                      Un salon de la presse en ligne 
C’est ce qu’a dit le Directeur de la communication au ministère de la communication et de l’économie numérique, Alioune Dramé. Pour M Dramé, l’importance du secteur de la presse en ligne explique le pari pris par les autorités de lui consacrer une bonne partie du projet  du code de la presse.  Les autorités sont à l’écoute des acteurs autour du sujet de ce matin a dit Alioune Dramé pour enrichir les réflexions sur le sujet. D’ailleurs pour le directeur de la communication, le ministre de la communication va initier prochainement un salon de la presse en ligne. 
                                                     Le CNRA à côté des acteurs 
Pour Babacar Touré, président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), les panels organisés ce matin dans le cadre du 5e anniversaire du journal en ligne PressAfrik, est une initiative qui mérite le soutient du CNRA qui a aussi un rôle d’accompagner les acteurs de la presse. La bataille des contenus est la meilleure des batailles, dira t-il à l’endroit des professionnels de la presse en ligne. Sur la régulation, Babacar Touré soutient que  c’est un enjeu de société et non seulement un simple suivi de temps d’antenne. Un atelier du numérique soutenu par l’UEMOA est prévu déjà le 9 décembre prochain a annoncé le président du CNRA. 


mardi 26 novembre 2013

Banlieue de Dakar : Au moins 14 enfants ont péri dans les bassins de rétention


 Les populations de la banlieue n’en finissent pas avec les drames causés par les bassins de rétentions mises en place pour l’évacuation des eaux des inondations dans ces zones. Pour l’instant, on a dénombré 14 cas de noyades du fait des réserves d’eau. Hier un enfant de 12 ans a péri dans un bassin de rétention à Yembeul nord, selon la RFM (privée). La sécurisation des bassins a été une urgence pour les populations de la banlieue. Depuis l’érection des bassins de rétention en 2006, au moins 14 personnes sont mortes noyées dans ces bassins, au grand dam des populations de la banlieue qui demandent au président de la République d’écouter leur cri de cœur. Ferloo

Saint-Louis Du Sénégal Est Menacée Par La Montée Des Eaux. (Reportage)

Saint-Louis du Sénégal, deuxième ville du pays, ancienne capitale de l'Aéropostale qui a vu passé les plus grands dont Antoine de Saint-Exupéry, mais aussi capitale coloniale de l'ancienne Afrique occidentale française, est menacée par la montée des eaux. Saint-Louis aura les pieds dans l'eau si rien n'est fait dans une dizaine d'années. La ville, située à l'embouchure du fleuve Sénégal, a vu la mer avancer dans le continent de 300 mètres depuis 1930.

Les pêcheurs, environ 4 000 équipages de pêche artisanale qui constitue l'économie principale de la ville côtière, se rendent bien compte qu'il faudrait aller vivre plus loin dans le continent. Pour lutter contre la montée des eaux du fleuve Sénégal qui menaçait aussi la ville, les autorités avaient ouvert une brèche le long du lieu-dit la Langue de Barbarie. Il y a dix ans, cette brèche était de quatre mètres pour permettre au trop-plein du fleuve de se déverser dans l'océan Atlantique. C'est la mer qui s'est engouffrée dans le continent avec une brèche agrandie, qui est actuellement de cinq kilomètres.

lundi 25 novembre 2013

Entrée massive de terroristes au Sénégal : La police encercle les Jihadistes

                            Sécurité au Sénégal

 C’est connu : La porosité des frontières favorise l’infiltration de plusieurs jihadistes qui rêvent d’instaurer des cellules terroristes au Sénégal. Très vigilantes, les Forces de sécurité ont réussi à les localiser et préparent un vaste coup de filet.

Dans la région du Sahel, la gestion des frontières équivaut à une mission impossible pour les autorités des différents pays de l’Afrique de l’Ouest. Conscients de cette porosité, les Salafistes arrivent régulièrement à se faufiler entre les mailles du système de contrôle trans­frontalier pour se retrouver au cœur de nos villes et implanter de nouveaux sanctuaires jihadistes. Ces derniers temps, le mouvement d’éléments appartenant à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s’est accéléré chez nous en pro­fitant du dynamisme des échan­ges commerciaux entre le Sénégal et certains pays de la sous-région.  
Il s’agit d’un paravent commercial qui favorise l’infiltration massive de Salafistes qui ont épousé les idéaux fondamentalistes qu’ils veulent expérimenter au Sénégal. A l’image du marché sous-régional de Diaobé, les opportunités qui s’offrent à eux pour se retrouver au Sénégal foisonnent : Cette stratégie leur permet de se fondre dans la horde de commerçants. Récem­ment, un groupe de terroristes a été coincé à Vélingara par les Forces de sécurité qui suivaient leurs mouvements.
Il y a de fortes chances, d’après une source sécuritaire, que leur projet soit étouffé dans l’œuf. En mettant en place dans les différentes ambassades sénégalaises de la sous-région une police chargée de collecter des informations sur leurs déplacements, les autorités ont réussi à localiser les terroristes dans certaines grandes villes. Bref, un vaste coup de filet se prépare pour «exploser» ces cellules dormantes qui rêveraient d’installer sur le territoire national des katibas en liaison avec d’autres cellules terroristes éparpillées dans la sous-région comme Aqmi, Ansar Dine, le Mujao qui opèrent toujours dans la bande sahélienne. Renversant ! D’après une source sécuritaire, trois unités basées à Tambacounda effectuent depuis janvier des patrouilles motorisées et sillonnent les frontières mauritaniennes et maliennes pour «une recherche permanente de renseignements».

Opération karangué
Il faut savoir qu’une cellule de lutte antiterroriste rattachée au ministère de l’Intérieur a été créée en 2003. Et depuis quelques mois, Dakar est en état de vigilance avec la mise en place de l’opération Karangué «protection», lancée dès le déclenchement de l’intervention militaire au Mali pour prévenir les menaces terroristes. Le jeudi 14 novembre 2013, se tenait à Rabat au Maroc une conférence sur la sécurité des frontières dans la zone sahélo saharienne : «Comment trouver des solutions efficaces à la propagation du terrorisme, des trafics de drogues, d’armes et de l’immigration clandestine ?»
La dernière visite de Manuel Valls, ministre français de l’In­térieur, entre dans ce vaste plan de lutte contre la montée du terrorisme dans la sous-région. Lui et Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur, ont signé une déclaration conjointe sur le renforcement de la coopération entre les deux pays sur la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la criminalité transnationale et la lutte contre les trafics de drogues. Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé que le Sénégal partage 800 kilomètres de frontières avec la Mauritanie et le Mali. D’où l’importance, selon lui, de mettre au point un système d’échange d’informations fiables pour traquer ces fondamentalistes. «Nous souhaitons inscrire notre coopération dans la cohérence d’un plan Sahel», avait certifié Manuel Valls qui a rappelé que ce plan serait piloté depuis Dakar. Consciente de la fragilité de nos frontières, la France a investi 700 000 euros (plus de 458 millions de francs Cfa) dans un plan d’action contre les actions terroristes le 17 juin 2013 à Dakar. Ce plan, qui va durer trois ans, servira à l’achat de matériel, à des activités de formation en direction des services de la gendarmerie et de la police pour améliorer la capacité de prévention de ces services. 

Construction d'un bar: les populations de Nimzat 2 et Wakhinane 3 disent « niet » et annoncent la bataille

Le scandale des cinq filles arrêtées le 11 novembre dernier pour actes contre-nature sur fonds de lesbianisme y est pour beaucoup. Les populations de Nimzat 2 et Wakhinane 3 ont manifestés  hier avec des brassards rouges pour refuser catégoriquement à la construction d’un bar dans leur localité. Regroupés autours d’un collectif, les habitants de ces localités du département de Pikine s’opposent farouchement à une quelconque érection d’un bar. Ce collectif qui se dit conscient de la gravité de ce projet, a rejeté  toute idée allant dans le sens de perturber la quiétude de leur localité par la débauche et la violence. Le coordonnateur du collectif des  quartiers pikinois affirme avoir privilégié une procédure d’alerte et de veille auprès des autorités (Préfet, Sous préfet, Commissaire et Maires) à la place de violences et de destruction des biens comme on a l’habitude de le voir. Toutefois, Djiby Mbaye, prévient et avertit en ces termes : « On ne veut pas de ce bar. Nous nous soucions de la paix et de la salubrité de Nimzat 2 et de Wakhinane 3. Dons, nous ne saurons imaginer cohabiter avec un lieu qui favorise la débauche et l’incivisme ». 

Les populations des quartiers pikinois qui estiment avoir leur mot à dire, "ce projet n’aura pas une autorisation de notre part", assène le coordonnateur qui annonce par ailleurs leur détermination à aller jusqu'au bout pour défendre leur quartier sous quelconque menace. Le représentant du successeur de Malick Konté de la commune d’arrondissement de Pikine-est a promis de les assister. « Je suis ici parce que le maire me l’a demandé. Sachez que  vous défendez une cause noble et la mairie ne ménagera aucun effort pour vous accompagner dans votre lutte », déclare-t-il. 

Une pétition déjà  entreprise a enregistré 400 signatures pour dire non au projet.

vendredi 22 novembre 2013

Ouakam-base militaire française: des jihadistes prêts à l'assau


Ouakam-base militaire française: des jihadistes prêts à l'assaut
La base militaire française du quartier léboue de Ouakam est sous haute surveillance. Ce, suite aux informations données par les services de Renseignements Généraux (RG) du ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls en visite au Sénégal, il y a peu. Les menaces sont parvenues aux autorités sénégalaises. Ces avertissements viennent du jihadiste Omar Oul Amara membre actif  d’Ansar Dine formé en Afghanistan. Proche ami de Mockhtar Ben Mokhtar et Abou Zaid, Oumar Oul Amahra qui avait déjà annoncé des attaques dans tous les pays de la sous région qui collaboraient avec la France.  

Il le confirme en ces propos. « Nous avons des éléments jusque dans leur capitale. Ils sont tous formés et prêt à l’assaut. Ils n’attendent que le signal de la hiérarchie. Nous n’avons pas besoin de nous déplacer avec des armes. Rien qu’avec l’engrais, nous pouvons fabriquer des bombes qui peuvent détruire la terre » a soutenu le jihadiste dans un journal malien. Et, les services français auraient trouvés des puces téléphoniques des opérateurs sénégalais (Orange, Expresso et Tigo). Plus sérieux encore selon les RG, les jihadistes auraient aussi un plan d’attaque de la base militaire de Ouakam. 


vendredi 15 novembre 2013

Vidéo: Cambérène déterminé pour en finir avec les eaux usées

Interview du Professeur Libasse Diop au terme de la conférence de presse du Khalife Général des Layènes le Mardi 02 juillet 2013 à Yoff.
Imam Mouhamadou Makhtar Lahi porte-parole du jour de Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw Laye, a demandé l’Arrêt immédiat et sans délaie du déversement des eaux usées par l'ONAS dans la cité bénite de Cambérène, où repose le Saint-Maître Seydina Issa Rohou Lahi (ASW)

Assainissement : L’Etat renonce au projet de l’émissaire de Cambérène

 Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a annoncé, hier, que l’Etat renonce au projet de l’émissaire de Cambérène objet d’un conflit entre les ge, il a été convenu de traiter et de réutiliser les eaux usées. L’annonce a été faite par le ministre qui rendait visite au khalife général des Layènes, Serigne Abdoulaye Thiaw Laye.
Après la concertation de jeudi dernier entre le Premier ministre et les représentants des populations de Cambérène, la décision d’abandonner le projet de construction de l’émissaire de Cambérène a, donc, été prise, a renseigné le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Oumar Guèye, qui a rendu visite, vendredi, au khalife général des Layènes, Serigne Abdoulaye Thiaw Laye, a annoncé que l’Etat a renoncé au projet et a mis sur pied, en collaboration avec les représentants des populations locales, un Comité de concertation et de suivi des problèmes d’assainissement de Cambérène. « A l’issue d’une de nos rencontres, nous avons pu mesurer l’importance de l’étude que ce comité a eu à faire en se penchant sur toutes les questions liées à l’assainissement de Cambérène et aux problèmes causés par l’émissaire qui devait aller jusqu’à 1700m au niveau de la mer ». Un projet qui est mal vu par les populations qui ont manifesté leur opposition à sa réalisation, puisque cela nuit à l’environnement, mais aussi, s’accompagne de plusieurs désagréments. C’est la raison pour laquelle, après analyse de la situation, le ministre a affirmé avoir reçu des instructions et des directives du président de la République et du Premier ministre pour s’occuper de cette question.
La première décision a, donc, été l’abandon de cet émissaire de 1700m qui se justifie par le fait que « ce projet n’a pas suivi la logique d’études d’impact environnemental qu’il nécessitait chez les populations. Nous nous sommes rendus compte, en réalité, que les populations n’ont jamais été associées à ce projet ; ce qui est inacceptable pour un projet de cette envergure ». Ainsi, la destination des eaux usées va changer, puisqu’elles seront alors utilisées pour le maraîchage, a renseigné Oumar Guèye. « L’eau peut être traitée à un niveau tertiaire, c'est-à-dire un niveau tel qu’elle peut être utilisée pour l’agriculture. Donc, à quoi bon prendre cette eau et la déverser en mer, alors que nos paysans, nos maraîchers des Niayes en ont besoin ».
En plus du problème de cet émissaire, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a annoncé que l’assainissement de la localité sera « bientôt effectif » avec la station d’épuration de Cambérène. 

SENEGAL-ENVIRONNEMENT La zone des Niayes menacée par une catastrophe écologique, prévient un leader religieux

La zone des Niayes, considérée comme le poumon maraîcher du Sénégal, se trouve menacée par une "catastrophe écologique", qui pourrait induire de grandes "conséquences économiques et sociales", si rien n’est fait pour préserver cet écosystème, a soutenu le président de l’Institut Mozdahir international, Chérif Mohammad Aly Aïdara.
"Cette zone est le poumon maraîcher du Sénégal avec la fourniture de 80 % des besoins de la région de Dakar. Cette région des Niayes est donc une zone stratégique, et si rien n’est fait, une catastrophe écologique est à craindre, avec des conséquences économiques et sociales", a-t-il notamment dit dans un entretien publié à Direct-info.
L’Institut Mozdahir international a permis la plantation de deux millions d’arbres depuis 2009 à Sao Mekhé 2, dans la communauté rurale de Darou Khoudoss (département de Tivaoune). "L’action à Sao Mékhé 2 entre dans le cadre global de notre programme environnemental. A Sao Mékhé 2, aidés en cela par les agents du PGIES, nous avons entrepris de lutter contre l’avancée des dunes mobiles qui ont enseveli les terres cultivables", a expliqué Chérif Mohammad Aly Aïdara. Selon lui, son organisation va produire cette année 50.000 plants pour lutter contre l’avancée des dunes mobiles. D’une longueur de 180 kilomètres et d’une largeur qui varie de 5 à 10 kilomètres, la région des Niayes borde la frange maritime du pays.
Les Niayes renvoient à une terminologie régionale désignant une zone caractérisée par une série de dépressions plus ou moins inondées de manière permanente et semi-permanente et délimitée par un ensemble de dunes externes vives ou semi-fixées. La zone présente un écosystème favorable à l’épanouissement de beaucoup d’espèces végétales. Au total, 80 % de la production totale de légumes, qui alimentent les marchés de Dakar et de l’intérieur du pays, proviennent de la zone naturelle des Niayes (littoral nord du Sénégal), selon une étude portant sur l’agriculture urbaine.
La production annuelle de légumes y avoisine les 100.000 tonnes, soit une valeur économique de 18 millions US (9 milliards de francs CFA)’’, indique cette étude intitulée "Manuel des bonnes pratiques de l’utilisation saine des eaux usées dans l’agriculture urbaine".
Quelque deux millions de mètres cubes d’eaux usées, soit environ 3 % de la production annuelle de la ville de Dakar, sont réutilisés chaque année dans l’agriculture urbaine pour l’irrigation des parcelles des Niayes de Pikine, selon la même étude.
Sur 850 maraîchers exploitant une surface totale emblavée d’environ 50 hectares, 160 utilisent des eaux usées comme source d’approvisionnement, rapporte l’étude axée sur les bonnes pratiques de l’utilisation saine des eaux usées dans l’agriculture urbaine. ‘’Ceci correspond à 16 ha, soit environ 32 % de la surface totale irriguée à Pikine’’, précise le document. Principal site d’utilisation des eaux usées dans l’agriculture urbaine à Dakar, Pikine ‘’réutilise annuellement environ 2 millions de mètres cubes, soit environ 3 % de la production annuelle d’eaux usées de la ville de Dakar, pour l’irrigation des planches’’.

lundi 11 novembre 2013

Les Parcelles Assainies dénoncent l'occupation anarchique de l'allée Cambérène-Casebi par les camions

Ce phénomène très déplorable se passe à la devanture de la cité sainte de Cambérène. En effet, tous les camionneurs de la banlieue dakaroise ont pris cet endroit comme garage créant à la descente après 18 heures, un embouteillage monstre à l'intérieur du village de Cambérène. Les camions sont jusqu'à occuper les trottoirs aux abords de l'Unité 7, de l'Unité 5 et à l'entrée de la cité religieuse de Cambérène empêchant la circulation normale des personnes et des autres véhicules. Les piétons ne savent même plus où passer pour ne pas être heurtés. Ce qui irrite le plus, c'est l'attitude des maires des Parcelles assainies, de Golf Sud et de Cambérène qui doivent se parler pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Ils ne sont pas élus que pour récupérer des recettes. Cambérène qui est le plus lésé dans cette affaire doit soutenir cette lutte pour mettre un terme à ce phénomène, qui donne aussi une mauvaise vue de l'entrée du village. Nous interpellons la population à se regrouper pour apporter une solution définitive à ce phénomène. Ils ne doivent plus attendre ces maires qui ne font que profiter des avantages de leurs postes.

jeudi 7 novembre 2013

RADIO DIAMALAHI FM 92.3

Radio Diamalahi FM 92.3 Patte d'Oie Builders Immeuble en face rond point Tally Boubess Grand-Médine sur la route des Niayes partant de l'échangeur Senegal 92 vers la Police des Parcelles Assainies près de la Mairie ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=205188043608587226429.0004ea9312c60e617e23b

mercredi 6 novembre 2013

DECLARATION DU KHALIFE GENERAL DES LAYENE SUR LA CANALISATION DES EAUX USEES DE CAMBERENE

Le Khalife général des layènes Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw Lahi, par la voix de son jeune frère Imam Mouhamadou Makhtar Lahi, a demandé à l'Etat du Sénégal de mettre fin et sans délai au déversement des eaux usées à Cambérène, la citée sainte où repose son vénéré père Seydina Issa Rohou Lahi (ASW) fils du Mahdi Seydina Limamou lahi (PSL) qui a fondé le village en fin 1887 début 1888 sur le site de Fadia.
Par la suite, Cambérène a été déplacé en 1914 au bord de la mer par Seydina Issa Rohou Lahi , suite à l'épidémie de la peste qui s'était déclarée 1913 sur le plan international.
CIDEC remercie très sincèrement le Khalife général des layènes ainsi que toute la famille de Seydina Limamou Laye de ce soutien très important et bien apprécié aussi par les nombreux fidèles dans toutes les localités layènes du Sénégal et de la diaspora.

SUITE ASSEMBLEE GENERALE DU CIDEC AVEC COMME INVITE LE PROFESSEUR AROUNA NDOFFENE DIOUF

ASSEMBLEE GENERALE DU COMITE D'INITIATIVE POUR LA DEFENSE DE L'ENVIRONNEMENT DE CAMBERENE: DEUXIEME PARTIE

ASSEMBLEE GENERALE DU CIDEC AVEC COMME INVITE LE PROFESSEUR AROUNA NDOFFENE DIOUF

L'éminent Professeur Arouna Ndoffène Diouf expert en science de la terre, était venu soutenir le combat citoyen de Cambérène contre l'Etat du Sénégal.
En effet, le Gouvernement du Sénégal, représenté par le Ministre de l'hydraulique et de l'assainissement d'alors Monsieur Abdoulaye Bathily, avait signé un protocole d'accord avec les populations de Cambérène, qui devrait mettre un terme définitif au déversement des eaux usées en mer, au plus tard en Novembre 2001.
Malheureusement, l'Etat est revenu en 2010 avec un nouveau projet d'agrandissement de l'émissaire de Cambérène en lieu et place de la délocalisation qu'attendaient jusqu'à présent les populations.
Aussitôt, les jeunes se sont regroupés en comité de défense (CIDEC) pour s'opposer à ce projet qui menaçait la santé des populations ainsi que la détérioration du cadre de vie.
Ils ont alors, bénéficié d'un soutien de taille de la trempe de Monsieur Arouna Ndoffène Diouf qui était ce jour, l'invité d'honneur du CIDEC.
Il faut aussi signaler la présence de l'Imam Youssoupha Sarr Président de l'association des imams et oulémas de Guédiawaye.
Tous les deux, ont trouvé sur place toutes les autorités de Cambérène, le chef de village et tous ses adjoints, le maire, les imams et l'ensemble des délégués de quartier mais surtout la présence remarquée de Serigne Cheikh Mbacké Laye Thiaw (sur la photo) accompagné de son frère Serigne Idrissa Thiaw Laye

En image la journée d'investissement humain à la plage de Cambérène

 les petits enfants étaient aussi de la partie
assistés par leurs mamans
 des jeunes en action
 d'autres qui creusent des trous pour les déchets
Une dame très brave venue soutenir et encourager les jeunes
 les jeunes filles aussi n'étaient pas en reste
 les adultes étaient aussi présents
 Tous les ordures sont mises en sacs avant...
Une jeunesse très motivée, admirez leur dévouement
pleine action

vidéo: investissement humain de la plage de Cambérène

https://www.facebook.com/photo.php?v=526294357437872&l=6705617162021345722

vidéo

LA PLAGE DE CAMBERENE: UN DEPOTOIR D'ORDURES


Des particuliers et des camionneurs ont pris la mauvaise habitude de venir sur la plage de Cambérène, déposer leurs ordures au su et au regard de toutes les autorités de la commune sans que personne ne lève le petit doigt.

Cette plage, jadis considérée comme l'une des plus belles du monde, mérite une certaine égard de la part des autorités communales ou considérant ce qu'elle représente dans la communauté layène.  
Le seul fait de sa position géographique, car située entre les deux mausolées de Seydina Limamou Laye (PSL) à Yoff et de Seydina Issa Rohou Lahi (ASW) à Cambérène dont l'eau a des vertus thérapeutiques, devrait suffire à pousser les autorités à bien surveiller et à veiller à ce qu'elle ne reçoive aucune impureté. 
Le maire doit prendre ses responsabilités et sortir des arrêtés pour interdire les décharges de gravas ou d'ordures sur cette belle plage de Cambérène.
Les populations doivent aussi faire preuve de plus de civisme en évitant de salir le seul lieu de détente et de loisirs de sa jeunesse mais également veiller à la salubrité et le bien-être de leur cité. 

mardi 5 novembre 2013

Résultats de l’enquête menée par le CIDEC sur les conséquences du déversement des eaux usées sur la plage de Cambérène

L’analyse des données recueillies a tourné autour des cinq grands points suivants :
-Maladies les plus fréquentes -Analyse croisée de la répartition spatiale des maladies liées à l’assainissement -Causes des maladies selon les ménages -Cibles les plus touchées par les maladies -Place de l’assainissement dans les problèmes de la CA
Maladies les plus fréquentes à Cambéréne
Il ressort des informations fournies par les populations que outre le paludisme avec % des citations, viennent ensuite à égalité, les diarrhées et les dermatoses avec %, suivies des infections respiratoires aigues avec %.
Même avec respectivement % et %, des maladies comme la tuberculose et l’asthme demeurent à un niveau plus que préoccupant.
L’analyse de ces résultats montre nettement que la situation sanitaire de Cambéréne reste fortement marquée par les maladies liées directement ou indirectement à une situation d’insalubrité. Si on fait le lien avec les analyses biologiques effectuées par le comité, on se rend compte d’une forte présence de germes pathogènes comme le Escherchia Coli, les Entérocoques et les Salmonelles dans les eaux de baignade. Par conséquent, il n’est pas surprenant que le taux de prévalence des dermatoses et des diarrhées soit élevé à Cambéréne. Cette situation est donc à lier directement au déversement des eaux usées, compte tenu du fait que Cambéréne est une zone de baignade autorisée.
En outre, l’importance de maladies comme les infections respiratoires aiguës et l’asthme est à lier à la présence régulière des mauvaises odeurs consécutives aux lâchers d’eau by pass du fait de l’absence d’une bonne partie des eaux reçues à la station d’épuration de Cambéréne.
Maladies ciblées
Nombre citation
Fréquence
Paludisme
52
31,63%
Diarrhées
38
17,85%
Tuberculose
15
7,65%
Asthme
11
5,61%
Dermatoses
35
17,85%
Infections respiratoires aiguës
30
15,30%
Diabète
5
2,55%
Autres à préciser
3
1,53%
TOTAL
189


Analyse croisée de la répartition des maladies liées à l'assainissement
Localisation
Diarrhées
Tuberculose
Asthme
Dermatoses
IRA
Quartiers plage
24
11
6
23
23
Quartiers intérieur
14
4
5
12
7
TOTAL
38
15
11
35
30


Causes des maladies selon les ménages interrogés
Causes identifiées
Nombre Citation
Fréquence
Insalubrité
51
47,70%
Manque d'assainissement
56
52,30%
Déversement eaux usées ONAS
60
56,10%
Changement climatique
Autres à préciser
Sans réponse
1
0,90%
TOTAL
168


Cibles les plus touchées selon les ménages
Personnes les plus touchées
Nombre citation
Frequence
Enfants
84
78,50%
Adultes
17
16%
Vieux
6
6%
TOTAL
107


PROBLÈMES DE LA CA SELON LES MÉNAGES
Problème
Nombre Citation
Fréquence
Étroitesse des rues
47
43,90%
Assainissement
69
64,50%
Santé
23
21,50%
Évacuation des ordures ménagères
23
21,50%
Conflits fonciers
5
4,70%
Chômage
29
27,10%
Autres
TOTAL
107

ANALYSE DES IMPACTS SANITAIRES LIES AU DEVERSEMENT DES EAUX USEES A LAPLAGE DE CAMBERENE: DES FAITS D’UNE CONCORDANCE IRREFUTABLE

Pour donner un poids significatif aux arguments développés par les populations de cambéréne, il est clair, qu’il fallait pour le comité essayer de mesurer tout ou partie des incidences sanitaires liées directement ou indirectement aux déversement des eaux usées sur la plage de Cambéréne.
La première solution préconisée fut d’aller recueillir les données officielles auprès des autorités sanitaires du village de Cambéréne et des structures sanitaires environnantes. Là, malgré le fait que l’accès à l’information soit garantie dans la Constitution, puis confirmé par la loi de 2006 sur l’accès aux documents administratifs, c’est pratiquement une omerta qui a été décrétée comme pour montrer qu’il y avait réellement des choses qu’on voulait cacher à l’opinion publique.
Pour contourner une telle situation, le comité a décidé d’utiliser les compétences internes pour effectuer ses propres recherches en vue de mesurer lui-même en utilisant des méthodes de recherche scientifique, les impacts du déversement des usées sur la plage.
Approche méthodologique
Pour disposer de données scientifiquement exploitables, la seule alternative qui s’offrait au comité était de recourir à des enquêtes de terrain en allant interroger directement les populations. Pour se faire, la commission scientifique a mis en place un groupe de travail composé de personnes ressources qui n’appartiennent pas au comité, mais dont les compétences ne souffrent d’aucune contestation. Ainsi, le groupe a élaboré des termes de références pour la conduite desdites enquêtes et proposé de recourir aux étudiants en vacances pour la conduite des travaux de terrain.
Par conséquent, compte tenu des objectifs assignés au groupe de travail, une démarche d’enquête a été élaborée et consistait tout d’abord à définir la base de sondage, la taille de l’échantillon et le questionnaire à utiliser.
C’est ainsi que tenant compte des dernières estimations démographiques de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), il a été retenu d’effectuer un sondage au niveau de 107 ménages mais selon la méthode des choix raisonnés pour avoir un échantillon représentatif de tous les quartiers de la commune d’arrondissement de Cambérène. L’enquête consistait pour chaque ménage à rencontrer le chef de ménage ou la personne désignée qui disposait d’une connaissance suffisante de l’histoire et l’évolution du ménage au cours des dernières années.
Après la désignation d’un coordonnateur, les équipes ont été envoyées sur le terrain pour une durée d’une semaine au bout de laquelle, les questionnaires ont été collectés, triés et classées avant traitement.
Dans le but d’en faciliter l’analyse, il a été fait recours au logiciel de traitement statistique Sphynx et de concevoir un masque de saisie pour procéder à l’enregistrement des données recueillies et sortir des tableaux et graphiques qui permettront des analyses individuelles et croisées.
Résultats de l’enquête
L’analyse des données recueillies a tourné autour des cinq grands points suivants :
-Maladies les plus fréquentes -Analyse croisée de la répartition spatiale des maladies liées à l’assainissement -Causes des maladies selon les ménages -Cibles les plus touchées par les maladies -Place de l’assainissement dans les problèmes de la CA. 

Nous reviendrons prochainement sur la publication des résultats obtenus grâce à ces techniques 

lundi 4 novembre 2013

CIDEC à la foire de Y'en a marre

Le comité d'initiative pour la défense de l'environnement de Cambérène était bien présent lors de la foire organisée par le mouvement citoyen Y'en a marre. Ce rendez-vous, organisé la veille des dernières élections, était une occasion pour le comité de rencontrer tous les candidats. Tous ceux qui sont passés Messieurs Ousmane Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Madame Amsata Sow Sidibé, presque la quasi totalité des candidats avaient  accepté le principe de la délocalisation de l'émissaire de Cambérène.
Un combat citoyen que CIDEC a mené et réussi jusqu'à bloquer le financement de quatorze milliards L'Union Européenne.  

vendredi 1 novembre 2013

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Présentation CIDEC (comité d'initiative pour la défense de l'environnement de Cambérène

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L'exutoire de l'ONAS (office nationale de l'assainissement) à Cambérène Dakar-Sénégal
à moins de cinq mètres des habitations.

Les populations de Cambérène vivent cette situation depuis vingt six ans.
Malgré le combat mené par le comité pour la défense de l'environnement de Cambérène CIDEC pour la délocalisation de l'émissaire ainsi que les nombreuses visites effectuées par les autorités sur cette zone, les populations attendent toujours la réaction de l'ONAS pour protéger ce point de convergence des eaux usées déversées à Cambérène.
En plus des eaux usées la plupart du temps déversées sans traitement, des ordures ménagères sont jetées quotidiennement sur l'exutoire menaçant la santé des populations particulièrement les enfants qui viennent y jouer sans surveillance et sans interdiction de la part des autorités.
Et pourtant, CIDEC a demandé et obtenu de l'autorité étatique, la visite du Directeur de l'assainissement sur les lieux en présence des techniciens et des responsables de l'ONAS.
Parmi  les solutions qui ont été proposées par les responsables de l'assainissement, l'enrochement de l'exutoire était retenu comme la meilleure et devait normalement se faire dans les plus brefs délais avec l'appui du Maire pour une interdiction de déposer des ordures sur ce lieu.  
Malheureusement rien n'a été fait jusqu'à présent, cependant, les populations continuent à souffrir.