mercredi 18 décembre 2013

UCAD: un étudiant perd son oeil droit, ses camarades exigent son évacuation en France

Les jours qui viennent s'annonce houleux à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Dakar). Interné hier à l'hôpital Principal de Dakar suite aux affrontements entre forces de l'ordre et étudiants, l'un d'eux a fini par perdre son œil droit. Pour l'heure, ses camarades de l'UCAD en Assemblée Générale pas plus tard que ce matin ruminent leurs colères. En effet, ils exigent son évacuation immédiate en France. 

L'atmosphère très tendue dans les universités par les temps qui courent, les étudiants rejettent les réformes universitaires augmentant les frais d'inscription de 25. 000 à 75. 000 F CFA. et les tickets de restauration de 75 à 200 F CFA (petit déjeuner) et de 150 à 400 F CFA (déjeuner et diner). . 

Un autre étudiant en faculté de médecine du nom d’Ibrahima Diouf  a perdu l’usage d’une de ses mains après avoir reçu une balle blanche. C’était lors du front entre les forces de l’ordre et les étudiants à l’UCAD. Ces derniers qui fustigeaient l’attitude du ministre de  à l'enseignement supérieur égard l’avaient déclarés persona no grada dans l’enceinte de l’UCAD. C’est pourquoi es étudiants s’étaient levés comme un seul homme pour dire que le ministre était indésirable à l’UCAD au moment où Marie Teuw Niane effectuait une visite à l’université. L’étudiant qui a reçu la balle est actuellement à l’hôpital principal. 
Mais Ibrahima Diouf n’est pas le seul étudiant blessé.

mardi 17 décembre 2013

La Dépénalisation Passive de l’Homosexualité au Sénégal

«Quant à l’État du Sénégal, qui se targue de défendre la démocratie et les droits de l’Homme, il vaudrait mieux qu’il s’engage sur le CHEMIN DE LA DEPENALISATION de l’homosexualité.» (Me Sidiki Kaba, Président honoraire de la FIDH, Janvier 2009)

En décidant de libérer en catimini un homosexuel notoire, condamné par les lois de notre pays, à quelques encablures seulement du Grand Magal de Touba, qu'il vient pourtant de déclarer férié, l'Etat a posé un acte qui ébranle l'édifice même des valeurs ayant valu à Cheikh A. Bamba d’être exilé pendant plus de sept ans pour son peuple. Ainsi, malgré ses déclarations officielles de principe contre la dépénalisation de l'homosexualité durant son mandat, que nous avions tous, en leur temps, unanimement saluées (considérant que ce débat vaseux était virtuellement clos), le Président de la République, Macky Sall, vient d'avaliser, de façon remarquablement significative, une dérogation judiciaire constituant un signal fort aux groupes de pression extérieurs. A travers notamment son Garde des Sceaux, M. Sidiki Kaba, l'un de leurs «bras armés» les plus sûrs au sein de l'institution, connu pour ses positions très claires en la matière et son engagement de près d'une trentaine d'années pour la légalisation de cette déviance dans notre pays.

Face à un retournement aussi spectaculaire que troublant, qui contribuera sans nul doute à cristalliser davantage l'opinion, dans les jours ou mois à venir, nous nous retrouvons face à trois hypothèses.

L'hypothèse administrative

Similairement à l'argument soutenu tout dernièrement par les services officiels du royaume chérifien, lors de l'élargissement choquant et malencontreux pour l'opinion marocaine d'un pédophile espagnol, ceux de notre Présidence de la République pourraient bien déclarer, au même titre que Mouhamed VI, que le nom du chroniqueur-homosexuel a été ajouté par inadvertance dans la liste des 800 détenus libérés par les services ministériels. Et que, en conséquence, le chef de l'Etat n'en était nullement informé. Sachant, toutefois, qu'un argument de si bon aloi n'aurait aucune chance de prospérer. Pour un certain nombre de raisons assez triviales.

Primo, l'hypothèse du hasard ou du choix fortuit de ce cas très controversé, parmi des milliers d’autres détenus, ne saurait être valablement soutenue. Du simple fait que l'auteur direct de ces «libérations constitutionnelles», Monsieur Kaba en personne, pour ne pas le nommer, était non seulement bien au fait des dossiers judiciaires brulants portant sur l'homosexualité (qu'il s'était apparemment fait un point d'honneur, si l'on peut user de l'expression, à traiter en urgence, moins de trois mois après sa nomination), mais ce dernier  n'est point sans savoir l'extrême sensibilité du sujet au sein de l'opinion publique sénégalaise, pour se permettre de le traiter aussi cavalièrement. C'est donc en toute connaissance de cause que ce choix a été opéré, en guise sans doute de défiance aux sénégalais opposés à la «dépénalisation active» de ce vice, mais aussi de message subliminal à ceux qui s’y adonnent, de même qu’aux observateurs étrangers recevant ainsi des gages de bonne volonté d’un pays «pilote», porte d’entrée idéale vers l’Afrique subsaharienne. Ceci, malgré toute la mascarade des multiples libérations provisoires et réductions de peines en amont qui ne furent, vraisemblablement, que de la poudre médiatique aux yeux d’une opinion que la plupart de nos gouvernants considèrent comme myope et amnésique...

Secundo, qui peut sérieusement imaginer, dans la configuration de notre système étatique actuel, caractérisé par un présidentialisme très marqué, qu'un ministre de la justice prenne entièrement, seul dans son bureau, la latitude de libérer un prisonnier si sensible, sans en avoir au préalable référé à la «hiérarchie» ou même reçu des instructions claires d’en «haut lieu» ? Si par extraordinaire cela serait le cas (ce qui s'avère plus improbable, à notre sens, que l’éruption prochaine du volcan des Mamelles), eh bien, il revient à son chef, de par les prérogatives régaliennes qui lui sont conférées, d'annuler simplement ladite décision ou, mieux, de démettre en même temps le ministre fautif, pour confirmer la sincérité de ses résolutions antérieures de non-dépénalisation. Simple non ?

Au cas, plus vraisemblable, qu'un tel désaveu public ne puisse être envisagé (pour des raisons que l'on peut aisément imaginer), il nous restera à analyser les deux seules autres hypothèses envisageables.

L'hypothèse du Cheval-de-Troie

Une autre éventualité, non moins improbable que la première, est celle d'un double jeu du ci-devant défenseur réputé des droits homosexuels qui, en tant que Garde des «Sots» (auxquels il assimile apparemment les citoyens sénégalais), représente, tel le ver dans le fruit gouvernemental, les intérêts des lobbies homosexuels et droits-de-l'hommistes au sein de notre État. Une position privilégiée,  imposée par certains de nos «partenaires techniques et financiers», qui lui donnerait, sans nécessairement un blanc seing explicite de l'establishment, toute latitude de transformer (de l’intérieur) en dispositions et pratiques juridiques concrètes les principes du «Programme d'Ajustement Culturel» auquel nos peuples traditionnellement croyants seront de plus en plus soumis dans l'avenir par les mécènes impitoyables du Nouvel Ordre Mondial. Un tel schéma est-il réalisable sans l'accord tacite, la complicité passive ou même le feu vert occulte donné au plus haut sommet de notre État ? Nous ne le pensons pas. Dans la simple mesure où ce Cheval-de-Troie présumé a été choisi, parmi 13 millions de sénégalais non moins compétents et au casier moral moins entaché, en toute connaissance de cause par le chef actuel de l'exécutif pour être notre ministre de la justice. Et que ce dernier, pour donner le change et certainement mieux nous endormir, soutint sans sourciller qu'il était prêt à retourner sa toge d’avocat homophile et à tirer, d'un coup de sceptre magique, un trait sur ses 30 ans d'activisme gay. Car, selon ses propres termes mêmes, «exerçant dans le cadre d’un gouvernement et exprimant ses positions à travers celles du chef de l’Etat qui s’imposent à l’ensemble de ceux qui servent sous sa direction»(sic). Ce qui, en termes plus simples, signifie que toute décision qu'il aurait à prendre durant sa mission serait conforme aux orientations du Gouvernement et aux «positions» (explicites ou implicites) du chef de l'Etat, dont la «vision» est matérialisée par les actes officiels posés par ledit Gouvernement. Alors qu’il avait jusqu'ici défendu, sur toutes les tribunes du monde, qu'«il vaudrait mieux que l'Etat du Sénégal s’engage sur le chemin de la dépénalisation de l’homosexualité» (Yoonu Yokkuté ak Daganal Goor-jigéen). Position subtilement reformulée, dans un rare exercice d'équilibrisme sémantique, lors du récent passage du Sénégal devant la Commission des droits de l’Homme pour son Examen périodique universel (Epu) : « Personne n’est détenu au Sénégal pour le délit d'homosexualité»(!), sans aucun recadrage énergique et décisif de l'exécutif qu’il était pourtant censé représenter et «exprimer les positions». Tout ceci pour dire que, par quelque bout que l'on puisse prendre cette affaire de libération impromptue du chroniqueur homosexuel, tous les chemins de la «dépénalisation passive» actuelle mènent, directement ou indirectement, au cœur même du Palais de la République...

L'hypothèse de la «dépénalisation passive»

Tout le monde le sait - les activistes et lobbies homosexualistes au premier chef : la méthode d'imposition unilatérale et institutionnalisée de cette déviance dans notre société actuelle, vu les fortes résistances et conflits ouverts qu'elle susciterait, a très peu de chance d’aboutir. Du moins, à court terme. C'est certainement pourquoi une autre approche, à moyen et long terme, plus subtile et moins visible pour être ouvertement combattue, ayant notamment fait ses preuves ailleurs, a été peaufinée et mise en œuvre pour notre pays. A l'analyse, cette stratégie, dont les résultats commencent déjà à se faire sentir, s'articule autour de certains axes majeurs. Parmi ceux-ci la «mise à niveau» (upgrade) et la «mise à jour» (update) progressive et graduée, par nos gouvernants placés sous perfusion macroéconomique et idéologique (certains prêts ou subventions publiques étant à ce prix), alliés à des ONG, organismes et autres représentations diplomatiques, de notre architecture juridique et institutionnelle. Pour mieux préparer le terrain aux profonds bouleversements socioculturels des mentalités des jeunes générations présentes et surtout celles à venir, destinés à les rendre psychologiquement «prêts» (selon le paradigme posé par le Président Macky) à intégrer gentiment, sans même que l'on n'ait le temps de comprendre ce qui se passe, cette nouvelle «Culture des Sens» mondialisée. C'est cela le sens même de l'accélération de cette démarche de «dépénalisation passive» à laquelle nous assistons actuellement, qui se traduit de facto par la relaxe ou la non inculpation, malgré tout l’arsenal juridique existant, de tout prévenu pour acte contre nature (cas récent des lesbiennes du Piano-piano etc.), sous divers prétextes procéduraux. A posteriori, on se rend même mieux compte maintenant que c’est cela le sens profond des assurances de notre ministre à la Commission des droits de l’homme de Genève : « Personne NE SERA PLUS détenu au Sénégal pour le délit d'homosexualité dans l’avenir». En effet, et il est très important que tous les sénégalais le réalisent. Avec la perpétuation et la routine des subterfuges judiciaires actuels et passés, qui permettent de relâcher au plus vite tout prévenu d’acte contre nature, l’homosexualité a été dépénalisée de facto au Sénégal. Même si c’est de façon passive et psychologiquement plus confortable pour l’opinion publique. Ce qui n’est qu’une première étape, à notre sens, vers une dépénalisation active qui paraîtra de plus en plus inéluctable, au train où vont les choses, sans une prise de conscience plus aigüe de la société sénégalaise réelle sur les processus en cours…

L'autre pilier majeur de cet «Axe du Mal» dans notre pays, qui soutient, accompagne et renforce le pilier politique et institutionnel, est celui de certains médias qui, sous les dehors facile du «people», d'une approche particulière des droits de l'homme, au nom des libertés individuelles et laïques ou du progrès social qui se dit libéralisme, procèdent en fait au formatage psychologique des masses et accélèrent, ce faisant, la sécularisation des mœurs, à travers la «fabrication du consentement».  A la solde des lobbies ou bien même, quelques fois, sincères «idiots utiles» convertis, inconsciemment, à des schémas de pensée en réalité artificiels, ces nouveaux Hussards de la Liberté extrémiste causeront, à terme, plus de dégâts à notre peuple et à nos enfants. En leur imposant habilement, par exemple, à travers surtout la rhétorique politico-scientifique de certains relais «universitaires» locaux, virtuoses des «plaidoyers» enflammés, une autre vision moins restrictive de la sexualité et une nouvelle «approche genre» qui, en réalité, n'est qu'une vaste supercherie destinée à gommer à terme toute différence, même sexuelle (faisant porter des pinws à nos garçons et du topless à nos filles, devenues toutes aujourd’hui des FEMEN en puissance), au nom de la parité, de l'égalité horizontale par le bas (qui exclue toute autorité verticale), de la lutte contre les discriminations et des droits des minorités fourre-tout. Pour mieux déblayer, en réalité, la voie à toutes les déviances minoritaires des sociétés et à tous leurs «tabous». Pour en faire, à terme, de nouvelles normes sociétales et culturelles et les nouveaux…tabous de la Modernité.

Conclusion

La question mérite d'être posée. Peut-on encore aujourd'hui, dans notre pays, parler décemment d' «indépendance de la justice», de la «fin de l'impunité» ou même d' «État de droit», si l'on sait qu'il suffit encore que d'obscurs lobbies internationaux s'activent pour que leurs desiderata soient aussitôt satisfaits, sous les subterfuges juridiques les plus fallacieux et les plus puérils, contre la volonté du Peuple et de la «majorité démocratique» ? Ne doit-on pas également s'étonner qu'au moment où la France, pourtant considérée par nos élites politiques comme la «patrie des droits de l'homme et de la liberté», discute de la pénalisation éventuelle de la prostitution (progressivement extirpée des droits individuels, au nom de la traite des blanches – voir, à ce sujet, notre lettre à l’ancienne ministre de la justice : «Madame, il faut interdire la prostitution au Sénégal»), nos proconsuls idéologiques locaux en soient encore à se débattre dans la vase informe des valeurs préformatées, sans aucun génie propre, à s'échiner encore à manipuler notre peuple, sous le silence plus qu'assourdissant des pamphlétaires de la République, ex-société civile pourtant habituellement si prompte à dégainer, en d'autres circonstances, leur glaive acéré de la défense du Peuple ? Que dire justement de l'apathie de ce même peuple, apparemment plus porté à améliorer ses conditions de vie que de préserver ses raisons de vivre. Que dire de notre responsabilité à nous tous, en tant que parents, éducateurs, acteurs religieux, sur notre insuffisance d'organisation et d'engagement sur le terrain juridico-politique, lorsqu'il s'agit de la défense des principes et valeurs pour lesquels nous avons été désignés.

Il est grand temps, pour tous les citoyens sénégalais, au premier chef desquels les confréries et les autres communautés religieuses de ce pays, de mieux s'organiser pour jouer pleinement et plus efficacement leur rôle naturel de contrepouvoir à même de défendre les valeurs culturelles et religieuses ayant fondé cette nation. Pour ce faire, ces acteurs socioreligieux devraient, entre autres, réfléchir sur les mesures capables de juguler la stratégie de «dépénalisation passive» de l'homosexualité actuellement mise en œuvre par nos gouvernants, sous la pression de lobbies infiniment plus organisés et non moins déterminés qu’eux :

- En exigeant d’abord la démission immédiate du ministre de la justice actuel, comme gage de bonne volonté et de sincérité du chef de l'Etat par rapport à ses engagements précédents,
- En suggérant, dans le cadre de la réforme en cours des institutions, l'intégration d'une disposition citant explicitement le terme d'homosexualité (en plus de celui d'actes contre nature) dans la Constitution sénégalaise même, afin de mieux «verrouiller» sa pénalisation pour l’avenir,
- En sensibilisant davantage les populations sur les dangers auxquels elles sont plus que jamais exposées, afin qu'elles acquièrent une «conscience morale» active aussi aiguë que leur «conscience citoyenne» et puissent s’organiser et se mobiliser en conséquence,
- En sanctionnant, au besoin, le régime actuel aux prochaines échéances électorales, pour lui signifier politiquement notre opposition ferme et catégorique au projet de société ultra-libertaire qu'il promeut pour nos enfants, s'il s’entête à mettre le parti des bailleurs-lobbyeurs au-dessus de la Patrie des valeurs,
 - En exigeant désormais de nos gouvernants l’intégration des valeurs socioculturelles, morales et religieuses historiques de notre peuple dans les curricula de l’éducation nationale, afin de prémunir nos enfants contre les dynamiques de perversion qui les guettent.

Nous devons faire notre choix, ici et maintenant. Car personne d’autre ne le fera à notre place. Personne.
* * *

«Au Sénégal, il existe une forme de pression sociale qui pousse la justice à sévir fortement. Elle est notamment le fait des islamistes et d’une partie de l’opinion publique hostile aux personnes ayant des orientations sexuelles différentes.» (Me Sidiki Kaba)
«L'homosexualité est un problème de société. Elle n'a pas commencé aujourd’hui et ne s’arrêtera pas aujourd’hui. Nous la gérerons de façon responsable avec toutes les forces vives qui sont mobilisées pour donner une SOCIETE MODERNE au Sénégal.»?(Candidat Macky Sall, Mars 2012)


(Par A. Aziz Mbacké Majalis)

lundi 16 décembre 2013

Bagarre au palais Farba Ngom déchire les habits de Birame Faye

Le directeur général de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), Birame Faye et le député Farba Ngom  par ailleurs griot de Macky sall se sont livrés à une bagarre d’enfer. 
Une empoignade qui a eu pour cadre le bureau de Mahmout Saleh, Directeur de cabinet politique du Président de la République. 
Tout serait parti de remarques désobligeantes de Farba Ngom à l’encontre du jeune de Fatick, selon « Libération ». 
« Vous les Fatickois pensez que le pays vous appartient » a-t-il dégainé enchainant par des propos que la décence ne permet pas de reproduire ici, ajoute le journal. La réplique ne s’est pas faite attendre de l’autre côté, puisque Birame Faye blessé dans son orgueil, a rétorqué crument. 
Ce qui a fait que Farba a assené un coup de poing évité de justesse par son adversaire, et s’ensuivit des empoignades entre les deux hommes. 
Le DG de l’ANEJ après que de bonnes volontés sont intervenues pour les séparer s’en est sorti avec des habits déchirés.   
Le rappel à l’ordre de Macky semble n’avoir servi à rien. Et comme la bagarre s’est déroulé en plein palais présidentiel (rares seront ceux qui ne rappellent d’un pareil évènement au palais), on doit s’attendre à des sanctions du coté de ‘’Niangal’’.

vendredi 13 décembre 2013

LA MAIRIE DE CAMBERENE UNE CONVOITISE

Il est un fait très normal et démocratique qu'à l'approche de chaque élection, que des candidatures se déclarent. Mais la question que l'on doit se poser tous, est pourquoi tant de candidats dans une commune d'environs 50 000 habitants de surcroît des parents liés plus encore par la religion? 
Qu'est-ce qui motive ces candidatures: l'indemnité de 500 000 Francs/mois, la voiture, le budget de 200 millions? Ont-ils des projets porteurs pour développer la commune, la capacité, l'expérience, l'expertise, la connaissance, la compétence, le réseautage, pour faire émerger Cambérène? 
Cambérène ne mérite-t-il pas des Maires compétents à l'instar des autres communes? 
Quel profil de Maire a besoin la cité sainte pour se développer? 
Déjà en 1931 Cambérène avait une route goudronnée, un poste de Gendarmerie, une mosquée en ciment etc, et avant la découpage de 1996 Cambérène avait aussi un dispensaire, des terrains de football, un marché... qu'est-ce que les Maires sortants ont apporté de plus? 
Autant de questions que je voudrais élucider avec vous mes chers parents et amis, mais aussi, chercher ensemble des réponses et trouver un candidat idéal qui va présider au destiné de la cité bénite qui a valu beaucoup d'efforts et de sacrifices à notre vénéré Prophète Seydina Issa Rohou Lahi (ASW) le PROGRESSISTE L'HOMME DE TOUS LES TEMPS: à suivre

VIDEO:Bouchez vos narines, Dakar sent mauvais

Présomption de détournement au Fonds de promotion touristique: Les 50 millions FCFA donnés à Youssou NDour au cœur des débats

L’affaire du décaissement de 50 millions de francs CFA, par le Fonds de promotion touristique en faveur du concert de Bercy 2013 organisé par Youssou Ndour, se présente de plus en plus comme un détournement de deniers publics. 

L’opération été diligentée a l’insu du comité  de gestion, qui fait office de conseil d’administration pour le FPT. 

Il se trouve que le comité n’a jamais été saisi pour autoriser le décaissement de cette somme devant aller dans le cadre d’un « partenariat » à l’organisation du concert Bercy 2013. 

Pis estime «Libération »,   «Bercy 2013» étant un évènement privé qui génère de l’argent pour un privé, le FPT ne peut apporter son soutien comme s’il s’agissait d’un salon de tourisme. Le patronat a adressé une lettre à la Directrice générale pour lui demander des explications.

VIDEO: Macky Sall sur la Crise Centre-Africaine : "Si ce N’était Pas L'intervention de la France et des Forces Africaines Nous Serions dans un Génocide"

Opération de sécurisation par la police sénégalaise : 17 personnes interpellées à Yeumbeul et Malika

La police nationale est en train de mutualiser ses forces au niveau de ses brigades de recherche pour plus d’efficacité. L’opération de sécurisation a été décidée par la hiérarchie. 

Lors de la descente à la décharge de Mbeubeuss et environs opérée par les commissariats de Malika et de Yeumbeul, 17 personnes ont été interpellées, annonce la2stv.

D’autres délits sont retenus contre ces individus interpellés. Vente de produits périmés sur le marché, vagabondage, exploitation de débit de boisson alcoolisée sans autorisation, non inscription au fichier sanitaire, etc.

La police entend mener ces actions de façon régulière, l’objectif étant de sécuriser les personnes et leurs biens.

Récurrence des accidents de la circulation à Thiès : 2000 cas d'accidents notés en 11 mois

Plus de deux-mille (2000) victimes d'accidents en seulement onze (11) mois, c'est le lourd bilan des accidents de la circulation dans la région de Thiès.

En effet, selon L'As, du 1er janvier au 30 novembre dernier, les sapeurs-pompiers ont fait deux-mille (2000) interventions pour cause d'accidents, soit une moyenne de près de deux-cent (200) par mois, avec à la clef, leur lot de désolation. 

Afin de mettre fin à cette hécatombe, l'Association nationale des accidentés de la circulation vivant avec un handicap a mené hier à Thiès, une opération de sensibilisation, qui rentre dans le cadre de la réalisation d'un documentaire de 20 épisodes sur des cas vécus d'accident de la circulation. 

jeudi 12 décembre 2013

Les rues de Dakar envahies par les ordures

Les ordures ont envahi Dakar depuis mercredi, premier jour de la grève illimitée des concessionnaires qui réclament deux milliards de francs CFA d'arriérés de paiement à l'Etat, à laquelle est venue s'ajouter celle des travailleurs du nettoiement qui protestent contre le non-paiement des salaires du mois de novembre. En moins de deux jours, ces ordures ont fini de faire partie intégrante du décor dans les quartiers. 

A la Médina et à Fass, par exemple, elles sont à la devanture des maisons, à tous les coins de rue, sous les poteaux électriques. L'air en est du coup pollué, à cause de l'odeur nauséabonde qui s'en dégage. 

Faute d'autre choix, dans les quartiers de la Médina, de la Gueule Tapée et de Fass, les populations continuent de déposer les ordures devant les entrées de leurs maisons, avec l'espoir secret de voir les éboueurs venir les ramasser au plus vite. 

A la rue 5 angle Corniche, où sont installés des bouchers, un seau ou une bassine remplie d'ordures est visible à l'entrée de chaque maison. Résultat : les habitants vivent presque avec l'odeur infecte qui en émane. 

Face à cette situation, les riverains essaient tant bien que mal de trouver des palliatifs en attendant un retour à la normale. 

"Hier, une femme a payé un gars pour qu'il aille lui déverser ses ordures à la mer. Cela n'est certes pas bien écologiquement, mais que faire ? Nous ne pouvons pas laisser les ordures empester nos maisons sans réagir", clame Amadou Diallo, un vendeur établi à la rue 5. 

Visiblement très remonté, il déclare : "Franchement, si c'est une affaire d'argent qui est à l'origine de cette grève qui dégrade les quartiers et la ville, qu'on leur [les grévistes] donne ce qu'ils réclament dans les plus brefs délais pour le bien de tous". 

Au rond point de la Gueule Tapée où se tient un marché hebdomadaire tous les mercredis, les poubelles sont pleines, obligeant les riverains à déverser leurs ordures à même le sol. 

Conséquence de cette situation, l'odeur est devenue presque partout pestilentielle, obligeant parfois automobilistes et passants à se boucher les narines. 

Non loin de là, à Fass, le décor est le même. "Ils [les concessionnaires et les éboueurs] ne sont en grève que depuis hier et vous voyez par vous-même ce tas d'ordures", lance Awa Ciss, vendeuse de petit déjeuner dans une rue de Fass. 

Chassant à l'aide d'une serviette les mouches qui bourdonnent autour de son commerce, elle dit être obligée de veiller méticuleusement sur la propreté de la nourriture qu'elle vend afin de ne pas perdre sa clientèle. Ou ceux qui en restent encore, car certains d'entre eux ont déjà fini de s'en aller. 

Awa Ciss indique que le site de son commerce est devenu un dépotoir pour les riverains. "Si la grève se poursuit, nous serons obligés de vivre avec cette odeur insupportable jusqu'à ce que solution soit trouvée", dit-elle. 

Près de Awa, deux hommes debout à côté de la montagne de déchets déplorent cette situation et se désolent de ce que ces "braves" travailleurs soient amenés à réclamer leurs salaires. "On ne devrait jamais attendre pour les payer, ils devraient être les premiers à être satisfaits", martèle l'un d'entre eux. 

Deux rues plus loin, des habitants disent avoir trouvé un point de chute à leurs ordures. "Si les ramasseurs d'ordures ne viennent pas, nous allons chacun de notre côté les verser dans le chantier là-bas", explique Abdou en pointant un terrain de football. 

"Ce n'est pas une décharge d'ordures mais si nous n'avons pas de solution, nous les déverserons dans ces lieux", a-t-il dit. 

Jeudi, le secrétaire général du Syndicat national du nettoiement, Madani Sy, a dénoncé la négligence dont fait montre l'Etat vis-à-vis de ce secteur, avertissant que "tant que les salaires ne tomberont pas", les agents du secteur ne reprendront pas le travail. 

"Déjà je peux vous dire que plus de 4.000 tonnes d'ordures jonchent les rues de Dakar. Le budget du nettoiement est de 13 milliards de francs CFA, mais on a envie de se demander à qui profite l'argent des ordures. Tout travail mérite salaire", s'est-il insurgé. 

Les grévistes réclament quatre mois d'arriérés de paiement à l'Entente CADAK-CAR (Communauté des agglomérations de Dakar- Communauté des agglomérations de Rufisque). Les concessionnaires revendiquent plus de 1.600 employés chargés de nettoyer la capitale et sa banlieue.

Chaude après-midi à la bourse du travail: Les travailleurs séquestrent Bakhao Diongue

L’affaire des ex-employés de Saxe-SOCOCIM est en train de prendre les allures d’un mélodrame à la tonalité tragique. Plus de 70 personnes, en majorité des vieux âgés de plus de 60 ans, ont pris d’assaut le siège de la CNTS-FC version Bakhao Diongue et séquestré les responsables du syndicat. C’était pour réclamer de l’argent aux responsable syndicaux, à Bibi Ndiaye leur patron, à l’avocat me Pape Khaly Diop. 
Un des manifestants, Moustapha Diop, a même piqué une crise. Bakhao Diongue dans l’ « As » révèle avoir appelé la police pour faire face à cette rébellion, dégageant aussi la responsabilité de la CNTS-FC. Cette affaire, ajoute le journal, exhale un parfum de deal puisque Salomon Ndiaye, trésorier de la CNTS-FC en poste à a la caisse de sécurité sociale et membre de la famille Bibi Ndiaye, condamné par la justice, est soupçonné d’être de mèche avec leur syndicat.

Un autre problème lié à la cimenterie Dangoté-Sénégal : Vicat attaque l'Etat sénégalais

L’Etat du Sénégal serait-il malade de ses cimenteries ? Nos confrères de la ‘’Lettre du continent’’ semblent dire : Oui ! Le cimentier français Vicat a déposé, fin novembre, une demande d'arbitrage devant la Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA) d'Abidjan contre l'Etat sénégalais qu'il accuse de distorsion de concurrence, nous révèlent-ils. Cette démarche , d’après ‘’La lettre du continent’’ traduit l'exaspération du groupe français face à l'implantation d'une cimenterie concurrente par le groupe de l'homme d'affaires nigérian Aliko Dangote (LC nº670). Représenté entre autres par l'avocat parisien Thierry Lauriol (cabinet Jeantet), Vicat reproche aux autorités sénégalaises d'avoir permis au groupe Dangote de s'implanter dans le pays en violation des règles de droit. Pourtant le groupe français fut longtemps soupçonné d’être mêlé à la longue ‘’Affaire Dangoté contre Famille Serigne Saliou’ Coïncidence ? Après avoir été informé, nous dit-on, de cette demande d'arbitrage, le groupe nigérian a mis un terme, début décembre, à un autre litige l'opposant à la famille de Serigne Saliou Mbacké, cinquième khalife de la puissante confrérie des Mourides décédé en 2007, en lui versant près de 6,6 milliards F CFA (près de 10 millions €).

samedi 7 décembre 2013

Mairie de Guédiawaye : Fou Malade fustige la candidature d’Aliou Sall

Le rappeur Fou Malade veut s’opposer farouchement à la candidature de Aliou Sall à la mairie de Guédiawaye.

Le frère du Président de la République qui veut prendre les destinées de la Mairie de Guédiawaye n'aura pas la tache facile.

En effet, avec actuellement sa lobbying politique après la déclaration de sa candidature, quelques personnes se sont élevées contre sa candidature dans cette municipalité de Guédiawaye, s’y ajoute  le rappeur Malal Talla dit Fou Malade qui vient encore pour se positionner comme un véritable obstacle. Dans un entretien avec l’As, le rappeur soutient que le frère du chef de l'Etat  « est en train de s’amuser ».

Pour Malal Tall,  "Aliou Sall croit que les populations de Guédiawaye sont des troupeaux, des bêtes qui sont là, qui ne réfléchissent pas", avant d'ajouter "Aliou Sall n’a aucune histoire avec Guédiawaye", tout en lui rappelant  que Guédiawaye n’a pas besoin d’être comme Paris. Toujours pour le rappeur, la population de Guédiawaye est fière, digne et se respecte. Elle ne se laissera jamais   manipuler par quiconque qui voudra les utiliser peste Malal Talla.

Selon toujours le membre de « Y’en a marre », la population de Guédiawaye à ses références qui sont très connues et respectées au plan international, Balla Gaye 2,  Gouy Gui,  Fou Malade. Enfin  Fou Malade  conseille à Aliou Sall  de transformer  Fatick comme Paris et de leur laisser leur localité. 

Autoroute à péage Dakar - Diamniadio : La grosse arnaque d' Eiffage sur le prix du ticket

Les usagers de l'autoroute à péage Dakar - Diamniadio ont comme l'impression d'être victimes d'un racket qui en dit pas son nom. 

Selon le journal Le Quotidien, les prix en vigueur sur cette Autoroute à péage Dakar-Diamniadio sont contraires aux tarifs proposés par l’étude sur l’acceptabilité de l’autoroute qui avait été commanditée dès 2004 par l’Agence nationale de promotion des investissements et des grands travaux (Apix). 

En effet, depuis la conception du projet et la mise en œuvre, les usagers propriétaires de véhicules légers ou les conducteurs de taxis et de "clandos" qui choisissent d'emprunter l’autoroute à péage, ont l'obligation de payer mille (1000) francs Cfa s’ils s’arrêtent à Rufisque. 

Et s'ils vont plus loin, toujours sur cet ouvrage public-privé, ils sont tenus de rajouter quatre-cent (400) francs Cfa de plus. 

Pour les conducteurs de transports en commun, l'équation est encore plus compliquée, dans la mesure où ils doivent sortir mille six-cent (1600) francs pour se rendre à Rufisque, alors que la distance séparant la Patte d’Oie à Pikine leur revient à 800 francs Cfa.

Et même si le concessionnaire (Eiffage Sénégal), lui, réfute cette accusation, force est de constater qu'à la base, ce qui était prévu est que les propriétaires de véhicules légers ou les conducteurs de taxis et de "clandos" payaient 1000 francs Cfa si leur parcours s'achevait à Rufisque. Et s'ils devaient aller plus loin, ils étaient tenus de payer quatre-cent (400) francs Cfa supplémentaires. 

L’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) Renforce et équipe les médias

Au terme d’un atelier organisé hier à l’Hôtel Ndiambour à Dakar, l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) a organisé une cérémonie de remise des prix des meilleures productions du projet sur la Gouvernance en partenariat avec l’Ambassade des Pays Bas à Dakar. 

En effet, cette cérémonie  entre dans le  cadre de la mise en œuvre du programme « Renforcer le rôle des médias pour la transparence dans la gestion des ressources publiques et le contrôle citoyen ». Elle  a été  présidée par le Ministre de la communication, télécommunication et des Tics, Cheikh Bamba Diéye qui  a magnifié cette initiative de l’Institut Panos Afrique de l’ouest. 

Monsieur Libass Hanne, chargé des projets gouvernances a expliqué le but de ce projet "renforcer les médias au Sénégal pour qu’ils contribuent à promouvoir une plus grande transparence dans la gestion des budgets et des ressources publiques, la reddition des comptes par les décideurs, et un plus grand contrôle des citoyens sur l’action publique." 
  
Il a aussi rappelé qu’entre 2011 et 2013, un travail important de renforcement des capacités a permis aux médias de  relayer davantage les préoccupations des citoyens marginalisés du débat public à travers divers formats dont le témoignage oral, mais également d’ouvrir un débat inclusif en vue accroître les capacités d’interpellation des décideurs par les OSC via les débats radio et les clubs radio citoyens. Par ailleurs le recours au journalisme d’investigation a permis de porter au niveau national des préoccupations des communautés locales sur les questions budgétaires, foncières, minières et de pillages des ressources forestières. Les organisations de la société civile (OSC) ont été également initiées aux pratiques du journalisme citoyen pour créer des outils multimédias d’interpellation des décideurs. 
  
Le jury mis en place et constitué de doyens dans ce secteur à l’instar de Sané Mady Camara a exposé la procédure de sélection de meilleures productions tout en félicitant tous les candidats ayant participé à ce concours. Les lauréats de ce concours composés de journalistes radio (ex :Joe Marone Rfm, prix d'excellence) des animateurs de radios communautaires( kédougou, Matam), de la presse écrite(ex : Birame Faye du quotidien, prix d'excellence) et de la société civile(ex :CIDEC de Cambéréne) ont reçu des récompenses (ordinateurs portables, tablettes, dictaphones…) en présence du Ministre de la Communication, Cheikh Bamba Diéye, de la représentante de l’Ambassadeur des Pays bas et du représentant président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). 

vendredi 6 décembre 2013

CIDEC/CAMBERENE REÇU LE JEUDI 05 DECEMBRE 2013 PAR LE MINISTRE DE L'ASSAINISSEMENT PAPE DIOUF

Ce jeudi 05 dcembre 2013, le Comité d'Initiaive pour la Défense de l'Environnement de Cambérène CIDEC, a été reçu par le ministre chargé de l'assainissement monsieur Pape Diouf.

La délégation était composée entre autres du chef de village de Cambérène El Hadji Yatma Diop Hane, du Président des délégués de quartier monsieur Oumar Sarr des membres du comité ainsi que d'autres autorités de la cité sainte.

La rencontre s'est déroulé dans un climat calme et le ministre a rassuré la délégation de Cambérène de sa volonté de faire mieux que son prédécesseur pour accélérer le processus sur la délocalisation de l'émissaire de Cambérène.

Monsieur Pape Diouf a promis à la délégation de Cambérène qu'il va reconvoquer une nouvelle rencontre avec le comité de suivi et de concertation institué par l'Etat du Sénégal composé de tous les services qui doivent intervenir dans le processus ainsi que le CIDEC avant la rencontre prévue avec madame le Premier Ministre