L’étude de Transparency International plaide pour une baisse du prix de l’eau, jugée assez chère. 86,5 % des chefs de ménage interrogés à Dakar estiment que les tarifs ne sont pas corrects et qu’ils outrepassent les limites du raisonnable.
À l’intérieur du pays, les abonnés Sde, chefs de ménage mécontents sont 47,5 % à Diourbel, 42,9 % à Ziguinchor, 40 % à Louga, 30 % à Thiès et 22 % à Kaffrine.
En substance, « Le coût de l’eau reste élevé pour les usagers les plus démunis ». D’où la nécessité d’un plaidoyer « pour la mise en place d’un quota gratuit (respectant) le droit à l’eau reconnu par les Nations Unies en juillet 2009 et non appliqué au Sénégal ».
D’une certaine manière, la Sénégalaise des eaux (Sde) pourrait s’estimer heureuse du fait de la faiblesse de la culture de réclamation chez ses clients, notamment en milieu rural. « Ceux qui le font, soit près de 19 %, sont représentatifs à Dakar et Kaffrine ».
L'Etat du Sénégal doit revoir le taux social alloué aux ménages qui est très faible. La famille sénégalaise ne se limite pas au père, à la mère et aux enfants comme en Europe.
RépondreSupprimerDans notre pays les grand-pères et grand-mères, le tantes, les oncles, neveux et cousins, etc font parties intégrantes de la famille.
D'où la nécessité de revoir à la hausse ce taux de vingt mètres-cube qui ne peut pas satisfaire les grands ménages qui doivent boire, se laver, cuisiner et laver le linge.
Nous sollicitons la compréhension des autorités étatiques pour venir en aide les ménages dont le coût de la vie est aujourd'hui, arrivé à un stade insupportable.