Le comité pour la défense
de l'environnement de Cambérène (CIDEC) lors de sa conférence de presse du 12
Février 2012, avait apporté des arguments scientifiques et techniques motivant
sa lutte pour la délocalisation de la Station d’épuration de Cambérène pour
mettre définitivement un terme aux innombrables dommages écologiques,
sanitaires et économiques.
Le CIDEC avait attiré l’attention
des autorités sur le fait que la Station d'épuration de Cambérène (STEP)
constitue à l'état actuel la bombe écologique de Dakar qui peut exploser à tout
moment. Les pannes au niveau de la STEP ont créé une inondation de la Nationale
1 et de l’autoroute à péage pendant l’hivernage 2011, les rejets sauvages de
l’ONAS, dans les Niayes pour pallier la baisse de l’évacuation par l’émissaire
en mer participent à l’agression de l’environnement avec des conséquences
écologiques irréversibles.
La contamination des lacs
situés dans la zone ont fini de provoquer une perte importante de biodiversité
; la mortalité des cocotiers est un fait révélateur du caractère dévastateur
des eaux usées». Les conséquences sont énormes : pertes de champs dont les
propriétaires n’ont pas été dédommagés, mais aussi d’une zone de pêche
continentale. Pis une menace permanente plane sur les habitants des Parcelles
assainies, Patte d’Oie, Soprim, Impôts et Domaines, Guédiawaye, Pikine, Golf,
Maristes, Dalifort et Yarakh, de même que les infrastructures routières. Les rejets
sauvages de l’ONAS dans les Niayes sont à l’origine du déracinement du Puits
sacré de Ndingala, lieu de pèlerinage des layène dont l’eau est très convoitée.
Le CIDEC dénonce le projet de construction
d’une arène nationale sur le site du Technopôle qui contribuerait à repousser
davantage l’eau contaminée vers Ndingala situé sur le point bas de la zone. Un
état responsable, avant de se lancer à un tel projet devrait normalement mesurer
toutes les conséquences et commanditer une étude d’impact environnemental, social
et même économique.
Cela mènerait aussi à éviter tout le bruit
autour de ce projet de construction d’une arène nationale sur ce site rejeté
par les riverains ainsi que les maraîchers qui s’activent dans cette zone. Pour
ces personnes qui se sont constituées en mouvement de protestation, l’arène n’a
pas sa place dans cette zone dont la vocation est clairement définie par la loi
n° 96-36, du 31 décembre 1996. Car ce site a été créé par une loi pour être une
zone économique, aménagée devant accueillir des centres de recherche et
d’enseignement ainsi que des entreprises excellant dans l’innovation
technologique et non pas une arène ou un stade.
Le CIDEC
fera les démarches nécessaire afin d’unifier la lutte si l’Etat ne
renonce pas à ce projet qui ne peut qu’apporter des nuisances non seulement au
lieu de pèlerinage des layènes mais également aux habitants de la zone ainsi
que les maraîchers.
NON A LA CONSTRUCTION DE L'ARENE NATIONALE SUR LE SITE DE TECHNOPOLE, UNE MENACE POUR NDINGALA
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